Mehdi Benatia va devoir rendre des comptes. Le conseiller sportif de Pablo Longoria à l'OM sera entendu par la commission discipline de la LFP, dans les prochains jours, après son coup de gueule retentissant sur les arbitres durant l'Olympico. Pour la presse régionale, cette convocation est injuste au vu des nombreux précédents.
Le match entre l’OM et l’OL s’est tenu il y a quelques jours et a débouché sur la victoire de la formation de Roberto de Zerbi au terme d’un scénario imprédictible (2-3). Mais depuis plusieurs jours, il est davantage question du coup de gueule de Mehdi Benatia que du résultat du match. Durant la mi-temps, le conseiller sportif de Pablo Longoria avait laissé exploser sa colère contre le corps arbitral après l’expulsion de Leonardo Balerdi au bout de cinq minutes de jeu. Après le coup de sifflet final, Benatia en avait remis une couche au micro de DAZN.
Rabiot - OM : «Ridicule», il répond cash à une figure du PSG ! https://t.co/Dd2HCwY4od pic.twitter.com/NBTsaeNMym
— le10sport (@le10sport) September 29, 2024
Les propos de Benatia font l'objet d'une polémique
« C'est très grave, moi j'aime dire les choses. Il y a trop de choses que je ne peux pas laisser passer, que le président (Pablo Longoria) ne peut pas laisser passer, tu ne peux pas chaque semaine être là et te dire: ‘c'est quand qu'ils vont nous la faire’, c'est pas possible. Il y a trop de choses douteuses sur la première mi-temps et sur l'ensemble du match. Nous, on est préoccupés quand on voit que c'est M. Bastien qui va nous arbitrer. » avait lâché le responsable de l’OM.
Un traitement injuste ?
En réaction à cette déclaration, la commission de discipline de la LFP a été saisie. Benatia va devoir s’expliquer. Dans cette affaire, l’ancien international marocain peut compter sur son club bien évidemment. De son côté, la presse régionale s’interroge sur le traitement réservé au responsable. « Des anciens footeux comme Mickaël Landreau lui sont tombés dessus, ainsi que de nombreux consultants, jusqu'à évoquer "des méthodes de voyous", alors que certains de ses homologues, comme Luis Campos (coutumier du fait) ou Olivier Létang n'ont pas eu les mêmes égards. Un traitement de faveur à l'odeur nauséabonde pour certain à l’OM, avec un léger fumet de racisme et de clubisme » peut-on lire dans les colonnes de La Provence. De là à parler d’une injustice, il n’y a qu’un pas.