ASSE : Les nouveaux boss vont faire le ménage ?
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Au moment de leur arrivée à la tête de l'ASSE, le groupe canadien Kilmer Sports Ventures avait fait le choix de la continuité. Malgré les interférences de Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, le triumvirat composé de Loïc Perrin, Jean-François Soucasse et Samuel Rustem ont été confortés. Mais jusqu'à quand ?

Rien n’a changé à l’ASSE, ou presque. Si Kilmer Sports Ventures a pris le contrôle du club à la place du duo Bernard Caïazzo-Roland Romeyer, l’organigramme est resté inchangé. Olivier Dall’Oglio a conservé sa place sur le banc et le triumvirat composé de Loïc Perrin, Jean-François Soucasse et Samuel Rustem sont toujours en charge de la gestion sportive, même s’ils doivent composer avec les hommes de confiance d’Ivan Gazidis que sont Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld. Lors de sa présentation, le nouveau président de l’ASSE avait justifié sa politique.

Gazidis avait justifié sa décision

« Il y a Jean-François (Soucasse), Loïc (Perrin) et Samuel (Rustem), mais il y a aussi tous les gens du club. Je suis convaincu qu'on peut accomplir de grandes choses. On n'a pas en tête des changements radicaux. On peut ajouter des capacités au club mais pas tout bouleverser. Je connais les capacités de Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld. Ce sont des experts du football et je sais ce qu'ils peuvent apporter à l’ASSE. Mais l'organisation exacte reste encore à définir » avait déclaré Gazidis.

« A l’automne il y aura beaucoup de changements à Saint-Etienne »

Sauf que depuis cette déclaration, l’ASSE a débuté sa saison sur trois défaites en Ligue 1. Et le triumvirat se retrouve soudainement fragilisé. « Ils sont dans une phase d’observation. Les Américains n’aiment pas faire des chèques. Ils ont une autre culture d’entreprise. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ne vont pas le faire. Il y a une période de latence, mais je suis convaincu que ça ne durera pas toute la saison. Je pense qu’à l’automne il y aura beaucoup de changements à Saint-Etienne » a confié Bernard Lions lors d’un live de Sainté Night Club.

Articles liés