Le lancement de la Kings League ce dimanche 6 avril a suscité un vif engouement chez les fans… mais pas chez tout le monde. Sur les ondes de RMC, Éric Di Meco n’a pas mâché ses mots contre cette nouvelle compétition, qu’il accuse d’incarner la facilité et de dénaturer la passion du football chez les jeunes.
La Kings League a démarré ce dimanche 6 avril, attirant une large audience curieuse de découvrir ce nouveau format spectaculaire. Un engouement qui agace profondément Éric Di Meco, visiblement peu convaincu par cette compétition qu’il juge symptomatique d’un appauvrissement culturel.
Sur RMC, l’ancien international français commence par relativiser :
«On pourrait penser que ce n’est pas grave, que ce n’est que du foot, et en effet, ce n’est que du foot. Il y a tellement de choses graves dans le monde que pourquoi attaquer une compétition qui plairait aux gens ? À ce niveau-là, je n’ai pas de souci.»
«On préfère la facilité»
«Sauf que ça dénote quand même le problème de notre temps, c’est-à-dire que les jeunes n’arrivent plus à rester devant un film, à rester devant un match, n’arrivent plus à prendre un livre et lire. Et au lieu de faire en sorte qu’ils continuent de regarder des matchs de foot, de les éduquer, de les emmener au stade pour vivre leur passion du foot en tant que supporters… eh bien non, on préfère la facilité de leur filer un truc tout mâché, digéré.» explique le chroniqueur dans l’émission Rothen s’enflamme.
«Ils ne regardent même pas vraiment»
L’ancien joueur de l’OM pousse encore plus loin son coup de gueule, doutant de la sincérité de l’engouement :
«Oui, il y a du monde connecté… mais est-ce qu’ils regardent vraiment ? Ils jouent à des jeux en même temps. Ce n’est pas parce que tu es connecté que tu es captivé. Cette compétition n’a ni queue ni tête.»