Directrice du Tour de France femmes, Marion Rousse contribue directement au développement du cyclisme féminin. Cela fait maintenant quelques années que cette discipline se développe et prend de plus en plus d'importance. Une expansion analysée par Marion Rousse, qui annonce même du mieux par rapport à ce que les hommes peuvent nous offrir.

Le 26 juillet prochain, la nouvelle édition du Tour de France femmes s'élancera de la Bretagne et de Vannes. Le grand rendez-vous approche donc et Marion Rousse multiplie les apparitions pour faire la promotion de l'événement qu'elle dirige. Dernièrement, la compagne de Julian Alaphilippe était à Clermont-Ferrand, d'où s'élancera la 6ème étape du prochain Tour de France femmes. Et c'est à cette occasion que Marion Rousse a évoqué la très belle évolution du cyclisme féminin.
« Les championnes ont répondu à la pédale »
Pour clermontinfos63, Marion Rousse s'est confiée sur le développement du cyclisme féminin. L'ancienne championne de France a alors confié à ce propos : « Est-ce que le Tour féminin est en train de prendre une grande place en termes d'engouement ? Oui. Sur la première édition, nous nous sommes posé parfois certaines questions : est-ce une bonne idée ? Est-ce que les gens vont suivre ? Est-ce que ce sera beau à regarder à la télé ? En fait, les championnes ont répondu à la pédale et pour la deuxième édition, les questions étaient très différentes : quelles sont les favorites ? Le parcours ? Il y a eu vraiment un avant et un après. Cet hiver, par exemple, on a parlé du transfert de Demi Vollering autant que d'un transfert de n'importe quel autre coureur ».
« Du beau spectacle, parfois même plus que chez les hommes »
« Ce n'est plus une curiosité de voir des femmes sur un vélo, ce sont des championnes méritantes qui nous offrent du beau spectacle, parfois même plus que chez les hommes, avec plus de suspense comme lors de la dernière étape l'an dernier (La Polonaise Katarzyna Niewiadoma remportait le Tour après une dernière étape entre Le Grand-Bornand et l'Alpe d'Huez sauvant son maillot jaune pour 4 secondes, devant Demi Vollering). C'était du jamais vu ! On progresse pas à pas, il ne faut pas aller trop vite car l'écosystème du cyclisme féminin reste fragile. Nous sommes là dans un rôle d'accompagnateur donc il ne faut pas se brûler les ailes et aller trop vite mais nous sommes sur de bons rails. Nous sommes passés de 8 étapes à 9, cela montre que nous sommes partis pour de belles années », a poursuivi Marion Rousse.