L'After Foot traverse une tempête. Il y a quelques jours, l'émission diffusée sur RM en deuxième partie de soirée avait organisé un débat sur le voile dans le sport, invitant pour l'occasion la députée Renaissance Caroline Yadan. Le contenu des échanges a provoqué l'indignation des internautes. Mais ce dimanche, elle a assumé ses propos.
L’After Foot fait face à une énorme polémique. Le contenu d’un débat sur le port du voile dans le sport et la présence de la députée Caroline Yadan ont agacé les internautes, mais aussi certains chroniqueurs. Apparu à de nombreuses reprises sur l’émission de RMC, Walid Acherchour a exprimé son désaccord dans un long message publié sur X. Certains ont même réclamé le boycott de cette émission, poussant Gilbert Brisbois et Daniel Riolo à réagir.
L'After Foot présente ses excuses
« Si nous avons choqué une communauté, c’est que nous avons raté notre soirée et j’en suis désolé. L’After est une émission dans laquelle on s’engage. Évidemment, nous ne sommes pas infaillibles. On peut aussi se tromper. Je vais quand même rappelé que l’After a fêté ses 19 ans. Au moment où de nombreux médias choisissent un camp, nous ne choisissons pas. Nous sommes indépendants grâce à la direction de RMC. L’After ne roule pour personne. Toutes les équipes, Flo et Daniel notamment, sommes sur la même longueur d’onde. Pour être transparent, le débat de jeudi a crée des débats. Je veux dire à Walid Acherchour qu’il sera toujours le bienvenue, RMC est sa maison et on l’aime » a confié l’animateur de l’émission.
Les explications de Caroline Yadan
Énormément critiquée en raison de ses propos, Caroline Yadan a réagi, à son tour, à cette polémique. « J’ai reçu beaucoup d’insultes, de menaces, mais aussi de messages d’encouragement. C’est vrai, il y a eu énormément de personnes, y compris de téléspectateurs de l’After Foot qui m’ont exprimé leur remerciement. Ce que je constate c’est que l’on ne m’a jamais répondu sur le contenu c’est à dire que lorsque que l’on veut supprimer la liberté d’expression, on l’accuse d’islamophobie. C’est la confusion entre la critique d’un dogme xénophobe, antisémite et la persécution des croyants qui est évidemment condamnable. Je suis avocate et lorsque j’affirme quelque chose, c’est fondé, notamment sur des auditions » a confié la députée Renaissance au micro de Radio J.