Affaire Stéphanie Frappart, la FFF obligée d'intervenir
Alexis Brunet

Samedi, l’OL et l’AS Monaco s’affrontaient dans le cadre de la deuxième journée. Si les Monégasques se sont imposés 0-2, c’est surtout au niveau de l’arbitrage que ce match a fait parler. La rencontre était arbitrée par Stéphanie Frappart et après le coup de sifflet final, un compte Instagram du même nom a publié un message affirmant avoir reçu des insultes et des menaces de mort suite à cet affrontement. Finalement, le compte était un fake et la FFF a dû intervenir.

À domicile et après une défaite 3-0 contre Rennes, l’OL comptait bien lancer sa saison contre l’AS Monaco. Malheureusement, les partenaires d’Alexandre Lacazette n’ont pas réussi à s’imposer et ils se sont même inclinés 0-2. En marge de cette rencontre, l’arbitre Stéphanie Frappart a fait parler d’elle. Par le biais d’un message posté sur Instagram par un compte du même nom, l’arbitre de 40 ans a affirmé avoir reçu des menaces de mort.

« J’ai été la cible d’insultes, d’intimidation et de menaces, y compris de menaces de mort »

« Je dénonce publiquement les événements survenus à l’issue de la rencontre entre l’Olympique Lyonnais et l’AS Monaco, que j’ai arbitrée. Après le match, j’ai été la cible d’insultes, d’intimidation et de menaces, y compris de menaces de mort. Ces comportements sont intolérables. J’ai décidé de saisir la Fédération Française de Football pour que des mesures disciplinaires soient prises contre les responsables de ces actes. De plus, je porterai plainte auprès du parquet pour établir les faits. » Un message qui a surpris et qui a poussé les dirigeants de l’OL à enquêter et à faire la lumière sur cette affaire.

Le compte Instagram était un fake, la FFF intervient

C’est par le biais du directeur général de l’OL, Laurent Prud’homme qu’est arrivé le fin mot de cette histoire. « Nous avons immédiatement vérifié auprès de l’arbitre Stéphanie Frappart que le message publié en son nom sur les réseaux sociaux est un fake. » Par la suite, c’est la FFF qui a réagi dimanche, en affirmant que Stéphanie Frappart avait été victime d’une usurpation d’identité. « La FFF tient à préciser que l’arbitre internationale Stéphanie Frappart n’utilise aucun réseau social. La publication qui circule en son nom depuis hier soir après la rencontre Olympique Lyonnais-AS Monaco relève de l’usurpation d’identité. » Voilà qui devrait éviter tout nouveau problème de ce genre à l’avenir.

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