L’image de la transformation contrée de Thomas Ramos face à Cheslin Kolbe, lors du quart de finale de la Coupe du monde, a refait surface tout récemment. L’Angleterre de George Ford a en effet été victime de la même action de jeu, mais cette fois de plus en plus de voix s’élèvent pour réclament un changement.
Personne n’a oublié les images de la défaite du XV de France face à l’Afrique du Sud, lors du dernier Mondial. Des mauvais souvenirs ont d’ailleurs dû ressurgir récemment en voyant la rencontre entre l’Angleterre et le Pays de Galles, à George Ford a vécu exactement la même scène que Thomas Ramos, se faisant contrer sur une transformation.
Nouvelle règle : Deux historiques du 6 Nations pourraient être obligés de changer de maillot https://t.co/Dc0PRZumd0 pic.twitter.com/1ZEU5QBW0B
— le10sport (@le10sport) February 15, 2024
Une règle qui dérange en Angleterre
Mais alors qu’à l’époque les médias étrangers et surtout britanniques assuraient que Cheslin Kolbe avait respecté les règles lors de son contre sur Ramos, le ton est totalement différent cette fois. De plus en plus de voix s’élèvent pour contester cette règle et c’est le cas de l’ancien arbitre anglais, Wayne Barnes. « La règle stipule qu’une équipe peut charger le contre une fois que “le botteur se déplace dans quelque direction que ce soit pour commencer son élan pour botter”. Ford a clairement bougé, mais cela faisait-il partie de sa préparation ou de son lancement ? » a écrit dans The Telegraph, celui qui a dirigé la dernière finale de la Coupe du monde.
« On va devoir se tenir comme des statues avant de se lancer »
Du côté du XV de la Rose, on ne comprend toujours pas et George Ford a poussé un petit coup de gueule. « Cela n’a aucun sens pour moi. Vous êtes en position, vous avez votre routine, et si rien que le fait d’ajuster vos pieds de cette façon est le point de départ de votre course d’élan, alors… Certains d’entre nous, les botteurs, vont devoir se tenir comme des statues avant de se lancer » a déclaré l’ouvreur anglais, d’après RugbyPass. « Nous, les botteurs, nous devons être extrêmement vigilants dans notre préparation et notre processus, parce que s’ils veulent aller sur ce terrain-là et rechercher des trucs comme ça, on ne pourra plus se le permettre ».