Bien qu’il avait annoncé que son expérience sur le banc de l’OM serait sa dernière en tant qu’entraîneur, Jean-Louis Gasset a décidé de sortir de sa retraite afin d’essayer de sauver son club de cœur, Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1. Un challenge que le technicien français âgé de 70 ans se devait d’accepter.
Après la lourde défaite infligée par l’OM dimanche dernier (0-5), Laurent Nicollin a décidé de se séparer de Michel Der Zakarian. Pour le remplacer et tenter de sauver Montpellier, le président du MHSC a alors fait appel à Jean-Louis Gasset. Ce dernier s’est engagé jusqu'à la fin de la saison, lui qui avait pourtant annoncé en mai dernier mettre un terme à sa carrière après son passage sur le banc de Marseille.
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— le10sport (@le10sport) October 23, 2024
« Je pensais avoir fait mon dernier challenge dans un endroit magnifique »
« C’est vrai que je pensais avoir fait mon dernier challenge dans un endroit magnifique, dans le même état d’esprit. Je me suis régalé. Là, j’ai dit : “c’est le terminus”. Une demi-finale de coupe d’Europe, trois mois historiques pour moi. Et comme ça se passe souvent, comme ça s’est passé avec Marseille, où Marseille perd un match et à minuit, on me téléphone pour savoir si j’accepterais le challenge. Après le match de Marseille, Montpellier m’a sondé pour savoir si je sortirais de ma retraite pour venir donner un coup de main à la famille », a expliqué Jean-Louis Gasset ce mercredi en conférence de presse, dans des propos relayés par Foot Mercato.
« Je n’avais pas le droit de ne pas venir »
Essayer de sauver son club de cœur était une obligation pour l’ancien entraîneur de l’OM : « J’avais une nuit de réflexion, deux ou trois personnes à voir pour aplanir les choses. À notre âge, on laisse l’égo de côté. La priorité, c’est le club. Quand je vois Laurent (Nicollin), Michel (Mézy), Bruno (Carotti) et la famille Nicollin souffrir comme ils souffrent, je n’avais pas le droit. Quand je vois le club souffrir, je n’avais pas le droit de ne pas venir. Pas à Montpellier. Pas dans mon club. Je suis chez moi ici. Je suis KO, je vois 5-0, des blessés en pagaille. Il faut qu’il y ait des solutions, on n’est pas des magiciens. Ce n’est pas, on arrive et c’est le Real Madrid qui joue. Si on réfléchit avec la tête, on se dit : “Non, je ne sors pas de ma retraite.” La nuit porte conseil. Les messages, les photos qui vous rappellent les racines, et là vous dites : “OK, ça va être dur". (…) Ça va être dur, mais on va y arriver. »