Luis Enrique ne devrait donc pas prendre le même ascenseur émotionnel que Laurent Blanc. En 2016, le coach français avait signé une prolongation de contrat avant d'être remercié par le directoire du PSG à cause d'une élimination en Ligue des champions. Enrique aurait trouvé un terrain d'entente avec le Paris Saint-Germain pour rallonger son engagement contractuel, mais ne devrait pas être licencié même si ses joueurs ne ressortent pas de la saison régulière de C1.
Le Paris Saint-Germain n'a cessé d'opérer des changements sur son banc de touche dès qu'il y avait une insatisfaction de résultats en Ligue des champions par exemple. C'est pourquoi Laurent Blanc avait été licencié au printemps 2016 seulement trois mois après sa prolongation de contrat. Même son de cloche pour Unai Emery qui a payé en 2018 la remontada de Barcelone un an plus tôt et l'impuissance du PSG contre le Real Madrid.
PSG : Après la désillusion, le boss prend une grande décision ! https://t.co/YwHXKQnY77 pic.twitter.com/XvS8VbiwYS
— le10sport (@le10sport) November 30, 2024
Luis Enrique protégé par le PSG contrairement à ses prédécesseurs ?
Et Bis repetita avec Thomas Tuchel, Mauricio Pochettino et Christophe Galtier. Cependant, tout a changé avec la nomination de Luis Enrique le 5 juillet 2023. L'entraîneur espagnol n'avait certes signé qu'un contrat de deux saisons, pour lequel une prolongation pour deux années supplémentaires a été convenue selon les dernières tendances. Néanmoins, le coach du PSG dispose du temps afin de bâtir une équipe pour gagner sur la durée comme le conseiller football Luis Campos l'a confié à Movistar+ dans le documentaire : Vous n'en savez foutre rien, basé sur Luis Enrique.
«L'évolution, pas la révolution»
A trois journées de la fin de saison régulière de Ligue des champions, le PSG est classé à la 25ème position, soit en dehors des 24 places qualificatives pour la phase à élimination directe. De quoi pousser le comité directeur du Paris Saint-Germain à retomber dans ses travers en cas de désillusion européenne ? Au Qatar, le président du PSG se trouve en effet à Doha pour le Grand Prix de Formule 1 ce week-end et a lâché un message fort sur le cas Luis Enrique.
« C'est très décevant, mais nous ne pouvons pas paniquer. L'évolution, pas la révolution. Nous avons essayé la révolution à chaque fois que les résultats n'étaient pas au rendez-vous depuis 2011, et ce n'est pas une approche stable ou durable ».