Mercato : «Prêt à partir», De Zerbi a lâché une énorme bombe !
Thomas Bourseau

Roberto De Zerbi n'a effectué que onze matchs sur le banc de touche de l'OM. Néanmoins, en raison des deux grosses déconvenues survenues à domicile face au PSG et l'AJ Auxerre (3-0 et 3-1), le coach transalpin a annoncé en conférence de presse vendredi soir qu'il était prêt à remettre sa démission à ses dirigeants s'il sentait que le problème venait de lui. C'est la crise dans la cité phocéenne.

Depuis la fin du mois de septembre, les résultats ne suivent plus du tout à l'OM. Une défaite à Strasbourg (1-0) a engendré un nul à l'Orange Vélodrome contre le SCO d'Angers (1-1). S'en sont suivis deux revers de taille à domicile pour les hommes de Roberto De Zerbi. Le premier aux répercussions XXL de par sa signification, à savoir le Classique face au PSG (3-0) et plus alarmant de par son statut de promu vendredi soir lors de la réception de l'AJ Auxerre (3-1). La défaite de trop pour De Zerbi ?

«Si le problème c'est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l'argent, le reste je m'en fous».

De passage en conférence de presse vendredi en fin de soirée, Roberto De Zerbi a livré une tirade aux journalistes présents dans la salle de presse du Vélodrome. L'entraîneur de l'OM est prêt à céder son poste si c'est lui le problème.

« Je dois prendre ma responsabilité pour cette défaite à domicile. On a des difficultés à la maison, c'est clair. Je ne sais pas si c'est un manque de courage ou de personnalité. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome car j'avais envie de vivre l'expérience. Si le problème c'est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l'argent, le reste je m'en fous. Je n'ai pas envie de faire des excuses et de raconter des bêtises. Je ne vais pas m'échapper, on doit regarder la réalité en face. C'est ce que je dois faire ».

«Si je pars, je laisse mon coeur, mon âme»

Roberto De Zerbi ne s'est pas arrêté en si bon chemin. A ses yeux, son groupe n'a pas encore assimilé sa passion du football et cela s'est ressenti pendant la déroute contre le PSG le 27 octobre dernier.

« Jouer au Vélodrome est un privilège. Je dois transférer aux joueurs ma passion du foot. Au PSG, on a jouer à dix, c'est vrai. Mais ce que j'ai vu à onze contre onze ne m'a pas plu. Il y a des performances qui ne sont pas bonnes à domicile. A l'extérieur, on a fait de bonnes performances, à Toulouse, à Montpellier, Nantes. On ne peut pas parler de cette deuxième place. Je dois pouvoir donner, transmettre quelque chose. Je vis pour les choses qui transcendent le football. Je le repète, si c'est moi le problème, je dois partir. L'argent, ce n'est rien pour moi. C'est la gratification du travail qui est importante. Je n'ai pas de mauvaises choses à dire sur mes joueurs. Si je pars, je laisse mon coeur, mon âme ».

«Ce que je viens de dire à propos de Pablo Longoria et Medhi Benatia, c'est ce que j'ai dit aux joueurs»

« Quand je dis que c'est moi qui prend la responsabilité, je me sens vraiment responsable. Ce que je viens de dire à propos de Pablo Longoria et Medhi Benatia, c'est ce que j'ai dit aux joueurs. Je parle toujours avec mes joueurs dans le vestiaires, les dirigeants étaient présents. Je vous dit exactement les mêmes choses. Ce que j'ai à dire, je l'ai dit. J'ai un visage ». a conclu l'entraîneur italien dans des propos rapportés par RMC Sport. L'OM, dans son ensemble, est donc prévenu.

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