Passé par l'ASSE entre 1990 et 1994, Jean-Pierre Cyprien est resté très attaché à Saint-Etienne où il s'y rend plusieurs fois dans l'année. Pourtant, le défenseur guadeloupéen aurait pu mettre fin prématurément à son passage dans le Forez. L'OM de Bernard Tapie avait tenté de le recruter en 1992 dans les dernières heures du mercato
Aujourd’hui domicilié du côté de Nice, Jean-Pierre Cyprien n’a pas oublié l’ASSE. « Saint-Étienne représente beaucoup de choses. J’ai une fille qui est née là-bas, son parrain y vit et j’y ai encore des amis. Ce sera toujours quelque chose de positif dans ma vie. J’y vais une ou deux fois par an » a confié l’ancien défenseur stéphanois au cours d’un entretien accordé au Progrès dans lequel il retrace son parcours au plus haut niveau. Joueur de l’ASSE entre 1990 et 1994, Cyprien avait fait l’objet d’un intérêt prononcé de l’OM en 1992.
Son transfert à l'OM a capoté
« À l’été 1992, la saison débutait et j’étais encore un joueur de l’ASSE. Les joueurs étaient transférables jusqu’à minuit et on devait affronter Toulon à 20 heures. Donc je pouvais jouer le match et partir ensuite. Je discute toute l’après-midi avec les deux présidents, André Laurent et Bernard Tapie. Et le soir, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. Marseille prend finalement Marcel Desailly, qui va gagner la Ligue des Champions et la Coupe du monde. Si j’y étais allé, j’aurais peut-être été à sa place » a confié Cyprien, qui portera finalement les couleurs de l'OM durant la saison 1999/2000.
Une blessure a coupé son élan
Malgré une grave blessure, Cyprien a pu connaître les joies de l’équipe de France. « Derrière, je fais une superbe saison, puis je découvre l’équipe de France en février 1994 contre l’Italie. et je vais récupérer mon étoile d’or en béquilles. J’ai tout de même pu relancer ma carrière en Italie ensuite, c’est le plus important. » a-t-il lâché.