Actuel adjoint d’André Villas-Boas à l’OM, Ricardo Carvalho s’est prononcé sur la possibilité de remplacer son compatriote portugais sur le banc phocéen et de devenir entraîneur principal.
Proche de quitter l’OM, André Villas-Boas est finalement rester à son poste. Néanmoins, son avenir sur la Canebière demeure incertain. En effet, le Portugais est dans sa dernière année de contrat et sera donc libre de partir en juin prochain. Un sujet qui fait d’ailleurs énormément parler à l’OM. Ce jeudi, Jacques-Henri Eyraud n’a pas caché sa volonté de continuer avec Villas-Boas, ce à quoi l’entraîneur marseillais a répondu : « Ce qu'a dit Jacques-Henri Eyraud est très sympa. J'ai également parlé avec Frank McCourt, mais ce n'est pas le moment. (…) Si on me propose ? Bien sûr que je pourrais avoir envie de rester, mais j'ai des projets pour ma carrière. On va voir, mais je remercie le président pour ses paroles. Je suis très bien à Marseille ».
« Premier non, deuxième oui »
Tout semble donc possible pour l’avenir d’André Villas-Boas, qui pourrait donc laisser sa place sur le banc de l’OM d’ici quelques mois. Il faudrait alors lui trouver un remplaçant. Et si la solution venait de son adjoint Ricardo Carvalho ? La question lui a d’ailleurs été posée ce vendredi par La Provence. A cela, le Portugais a répondu : « Prendre le relais si Villas-Boas part à la fin de la saison ? Non, c’est sûr et certain ! (…) Le désir de devenir entraîneur principal ? Honnêtement, je ne pense pas devenir entraîneur numéro un. Je veux bien faire mon rôle d’adjoint, déjà. Pour l’instant, je n’y pense pas en tout cas. J’ai joué au foot pendant 20 ans. Ma famille a dû me suivre partout où j’ai joué. J’ai fini à presque 40 ans et la seule chose que je souhaite est de profiter de ma famille, de mes trois enfants. J’avais reçu une proposition de Porto pour intégrer la formation, mais à ce moment-là, je n’étais pas au Portugal. L’invitation d’André pour venir à l’OM a tout changé. Je préférais ce rôle. Premier non, deuxième oui. Et puis, quand je vois André entraîner, je me dis que je n’ai pas le niveau. Il faut tout contrôler. Après, c’est vrai que quand je regarde ma carrière, je me dis aussi que j’ai eu des entraîneurs qui n’étaient pas tops, mais qui ont réussi ! (rires) ».