Mercato - OM : Il révèle une surprise après son transfert
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Prêté avec option d’achat par Tottenham cet été, Pierre-Emile Hojbjerg est très rapidement devenu un des cadres de l’OM. Le fait qu’il parle déjà très bien français a facilité son adaptation, mais également l’accueil que lui ont réservé ses coéquipiers. Un accueil chaleureux qui a agréablement surpris le capitaine du Danemark.

Pour son troisième match officiel avec l’OM, le 31 août dernier à Toulouse (1-3), Pierre-Emile Hojbjerg portait déjà le brassard de capitaine, en l’absence de Leonardo Balerdi. Si les joueurs ont souvent besoin d’un temps d’adaptation, cela ne semble pas être le cas du milieu de terrain âgé de 29 ans, prêté avec option d’achat par Tottenham. Le fait qu’il parle français a forcément aidé, mais il a également été très bien accueilli à l’OM, ce qui n’est « pas forcément normal », selon le principal intéressé.

« Ce n'est pas forcément normal et j'ai beaucoup apprécié »

« Je suis arrivé dans un vestiaire avec des coéquipiers qui m'ont accueilli les bras ouverts. Ce n'est pas forcément normal et j'ai beaucoup apprécié. Je crois que les gens ont très vite compris que j'étais une personne qui serait toujours là pour aider les autres mais aussi pour les pousser plus encore. C'est ma façon d'être mais toujours avec du cœur. Parce que je sais que derrière le sportif, celui qui travaille à un bureau, le chef qui nous prépare à manger, l'intendant qui lave nos équipements, il y a des humains », a confié Pierre-Emile Hojbjerg, dans un entretien accordé à L'Équipe.

« Si on veut faire les choses bien, il faut toujours penser à l'humain »

« Si on veut faire les choses bien, il faut toujours penser à l'humain », a ajouté le milieu de l’OM. « Parfois, il faut pousser, parfois il faut comprendre. C'est pour ça que tu peux aller voir un jeune et lui dire : "Je sais que tu as 19 ans, aujourd'hui tu n'étais pas bien, allez ce n'est pas grave !" Je crois que c'est important de parler à tout le monde d'égal à égal, sans distinction, et une fois sur le terrain, tu montres la direction. J'ai un peu d'expérience, et si des gens ne poussent pas dans la bonne direction, je n'ai pas peur de leur dire. Je n'invente rien, ce sont des valeurs très simples et très fortes. »

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