Mercato : Il l’annonce en direct, l’OM a tiré le gros lot
Thomas Bourseau

Marcelino va débarquer à l’OM pour vivre sa première expérience en dehors de l’Espagne. Futur entraîneur de l’Olympique de Marseille, l’Espagnol va énormément apporter au club phocéen selon son ancien joueur Julien Escudé et ce, à tous les niveaux.

Marcelino va franchir un cap dans sa carrière. Après n’avoir connu que l’Espagne que ce soit en tant que joueur ou entraîneur, le technicien de 57 ans va prendre les rênes de l’OM. Un choix judicieux pour son ancien joueur Julien Escudé, qu’il a côtoyé au FC Séville, pour l'OM, mais surtout pour Marcelino. « Il a toujours soif de grandir. C’est important cette motivation. C’est un peu comme Unai Emery qui a réussi en Espagne et qui a voulu grandir en partant dans d’autres championnats. Marcelino est très apprécié en Espagne. Pourquoi il n’a pas entraîné le Real, le Barça ou l’Atlético ? Je pense que ces équipes cherchent des coachs qui ont plus d’expérience internationale. Mais il a eu des résultats avec ses équipes. L’étranger, c’est la marche supérieure pour lui, dans un contexte marseillais particulier ».

«Il est très méticuleux»

Toujours lors de son passage sur Rothen s’enflamme, émission de RMC, Julien Escudé a loué la méthode de travail de Marcelino qui est absolument partout. Près de ses joueurs, de leur nutrition et de leur préparation. « C’est vrai que j’ai beaucoup apprécié Marcelino et sa vision du foot. C’est un gars très pointilleux sur la logistique, l’aspect physique des joueurs, l’aspect tactique. Il est très méticuleux. Ça m’avait un peu changé par rapport à mes coachs précédents. Il avait un temps d’avance par rapport aux entraîneurs que j’avais pu connaître. Il était pointilleux sur les séances d’entraînement, les phases de transition, le pressing, les mouvements au niveau du bloc équipe, les temps d’entraînement… Tout était très contrôlé. Sur l’aspect physique, on faisait beaucoup de renforcement pour pouvoir être au maximum compétitif sur les matchs ».

«La gestion des hommes a été un peu sa difficulté au début»

Pour finir, Julien Escudé a souligné les difficultés rencontrées par Marcelino à Séville lors de la saison 2011/2012, sa seule au sein du club andalou. Mais depuis, grâce à ses multiples expériences au FC Valence ou à l’Athletic Bilbao, Marcelino a pris de la bouteille pour gérer les égos et le relationnel. « Comment est-il au niveau relationnel ? Il a évolué. C’est vrai que quand il est arrivé à Séville, ça a un peu été sa « difficulté ». Il avait entraîné des équipes de « moins gros calibre » et il arrivait à Séville au sein d’une équipe qui jouait la Ligue Europa, qui avait l’objectif de faire la Ligue des champions, avec des joueurs d’un certain caractère et d’un certain niveau. La gestion des hommes a été un peu sa difficulté au début. Il s’est ensuite aguerri, il m’a dit qu’il a beaucoup progressé sur ce point. A Séville, il devait gérer des stars, des internationaux comme Fred Kanouté ».

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