Actuellement joueur de l’Apollon Smyrnis en D1 Grecque, Anthony Mounier est revenu sur son transfert avorté en janvier 2017 à l'ASSE. Comme l'a expliqué lui-même l'attaquant de 33 ans, sa famille et lui ont mal vécu ce faux départ vers le club du Forez.
Alors qu’il évolue aujourd’hui dans le championnat Grec, du côté de l’Apollon Smyrnis, Anthony Mounier est revenu dans un entretien accordé à Actu Foot sur son transfert avorté à l’ASSE en janvier 2017. S’il s’était déjà exprimé sur le sujet, c’est avec beaucoup plus de recul qu’il se livre aujourd’hui sur un évènement qui a traumatisé ses proches. « Ça n’a pas été facile pour tout le monde, pour mes proches… Après, je suis joueur de foot, ce n’est pas Saint-Etienne qui a décidé d’annuler l’opération, c’est moi qui ai accepté de le faire. Le contrat était signé donc si je n’avais pas voulu faire marche arrière, je serais resté sous contrat. J’ai accepté parce que j’avais trouvé une porte de sortie derrière (à l’Atalanta Bergame). Sinon, je n’aurais jamais accepté de le faire étant donné le prêt qui avait été ficelé et les options mises dedans », a précisé Anthony Mounier avant d'en rajouter une couche.
« Il y a eu des paroles et des menaces déplacées »
« On ne saura jamais vraiment ce qu’il s’est passé mais ça n’a pas été facile du tout pour mes proches parce qu’eux vivent en France. Il y a eu des paroles et des menaces déplacées. C’est dommage parce que c’était donnant-donnant. J’étais là pour les aider et à la fin, on avait un objectif : si le club se qualifiait en coupe d’Europe pour la saison suivante, mon option d’achat était levée avec trois années de contrat derrière. Je pense que j’aurais bien pu les aider au vu de comment se terminait la saison et au vu des saisons d’après. Mais c’est comme ça, c’est la vie. Il ne faut pas regretter, c’est que ça ne devait pas se faire », a développé Anthony Mounier.