On n’a pas fini de parler de Stéphane Ruffier, poussé vers la sortie par Claude Puel et qui pourrait être licencié pour faute grave par l’ASSE.
C’est une histoire qui traine désormais depuis plusieurs mois. Stéphane Ruffier, véritable pilier de Saint-Étienne ces dernières années, est persona non grata. Tout a commencé avec l’arrivée de Claude Puel, à l’été 2019. Le nouveau patron de l’ASSE a souhaité totalement révolutionner l’effectif, en commençant pas le poste de gardien. Exit donc Ruffier, place à Jessy Moulin, éternel numéro deux stéphanois. C’est à partir de là que la polémique a commencé et que d’ailleurs les version divergent. Du côté de Puel et du club on explique simplement que Ruffier n’aurait pas accepté sa nouvelle situation, tandis que du côté du joueur on parle tout bonnement d’une persécution. Cet été, une issue a été aperçue. Ruffier a en effet été approché par Dijon, qui était à la recherche d’un remplaçant à Alfred Gomis. Mais finalement, il est resté à l’ASSE... pour ne pas jouer.
L’ASSE espère trouver une solution avec Ruffier
Ce vendredi, un nouveau cap a été franchi. D’après les informations de L’Équipe, l’ASSE aurait saisi la commission juridique de la LFP, afin de licencier Stéphane Ruffier pour faute grave. Cette faute grave n’est pas véritablement expliquée, mais Saint-Étienne reprocherait plusieurs choses à son gardien, comme son départ prématuré du centre d’entrainement tout récemment. Une rencontre est ainsi prévue le 15 décembre prochain selon L’Équipe, qui explique que les dirigeants stéphanois espèrent bien pouvoir se débarrasser de l’important salaire de Ruffier, afin de peut-être pouvoir investir sur le mercato hivernal.
Mais Ruffier refuse de négocier !
Il semble toutefois que, du côté de Stéphane Ruffier, on n’ait pas vraiment l’intention de faciliter les choses. D’après les informations de RMC Sport, le gardien refusera le licenciement lors de la rencontre du 15 décembre prochain. Il souhaiterait en effet aller jusqu’au bout de son contrat avec l’ASSE, soit en juin prochain, quitte à faire une saison blanche. Cela s’expliquerait notamment par la conjoncture économique actuelle, qui fait qu’aucun club ne peut offrir à Ruffier un salaire équivalent à celui qu’il perçoit à Saint-Étienne (215 000€ bruts par mois). Ce n’est donc pas le 15 décembre que l’on devrait la fin de cette histoire, puisque les deux parties devraient se retrouver devant les Prud’hommes