L’OM lâche 30M€, il hallucine en direct 
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En quête d’un nouveau numéro 9 pour compenser le départ de Pierre-Emerick Aubameyang, l’OM n’a pas hésité à lâcher 30M€, bonus compris, pour recruter Elye Wahi en provenance du RC Lens. Un choix fort qui peine à porter ses fruits, et malgré son but à Montpellier, l’ancien Lensois se fait fracasser par Kevin Diaz.

Cet été, l'OM n'a pas hésité à lâcher 30M€, bonus compris pour recruter Elye Wahi en provenance du RC Lens. Le montant du transfert a engendré de grosses attentes, et l'attaquant français n'y répond pas pour le moment. Bien qu'il ait inscrit son premier but dans le jeu, après un penalty contre Brest, lors du large succès contre Montpellier (5-0), Elye Wahi se fait fracasser par Kevin Diaz.

Wahi n'a toujours pas convaincu

« La question n’est pas de savoir s’il peut marquer des beaux buts. Je ne doute pas qu’il peut en marquer. Tu sais qu’un footballeur de haut niveau, c’est Johan Cruyff qui le disait, il touche la balle moins de deux minutes par match. Et encore, pour les meilleurs. Ce qui compte, c’est ce que tu fais pendant les 88 autres minutes. Et encore sans les arrêts de jeu », rappelle-t-il au micro de l’After Foot, avant de poursuivre.

«Et à partir du moment où tu n’es pas capable de jouer pour les autres....»

« Et à partir du moment où tu n’es pas capable de jouer pour les autres, pour l’équipe, même si tu es avant-centre, et surtout quand tu as un entraîneur aussi exigeant face à des blocs bas, tu ne seras pas jugé sur le but que tu vas mettre ou les 20 secondes où tu as été inspiré toutes les quatre semaines. C’est tous les week-ends, pendant 90 minutes, où tu dois être inspiré dans tes déplacements et tes replacements, dans tes appels, dans tes prises d’espace, pas forcément pour toi mais pour libérer quelqu’un, quand il faut défendre et attaquer », ajoute Kevin Diaz.

Articles liés