Six petits mois et puis s'en va. Recrutés l'été dernier, certains joueurs n'ont pas supporté la pression et ont été vendus lors du dernier mercato hivernal. C'est le cas de Lilian Brassier, mais aussi d'Elye Wahi. Sur sa chaîne Youtube, Pierre Ménès a pointé du doigt l'impatience de l'équipe dirigeante.
Avec douze recrues, l’OM a été l’un des clubs les plus actifs du dernier mercato estival. Si certains coups se sont révélés être des réussites, d’autres se sont avérés être des échecs retentissants. On peut citer les exemples de Lilian Brassier (parti au Stade Rennais) et d’Elye Wahi (vendu à l'Eintracht Francfort), qui n’ont jamais réussi à se libérer. Pour Pierre Ménès, l’OM a fait preuve d’impatience dans ces dossiers.
« La méthode Longoria est de faire un scrabble avec l’équipe tous les ans »
« La méthode Longoria est de faire un scrabble avec l’équipe tous les ans. Il y a dix départs, dix arrivées. Là c’est pire car plusieurs recrues de l’été sont parties dès l’hiver (Wahi, Brassier). Il y a une forme d’impatience qui me paraît incompatible avec le fait d’être à l’OM parce que si tu ne peux pas comprendre qu’un joueur peut mettre plusieurs mois à s’adapter, je trouve ça triste » a confié l’ancien chroniqueur du Canal Football Club sur Canal +.
Un coup de génie de McCourt ?
Mais comme l’a souligné Ménès, le dernier mercato estival a aussi permis à l’OM de se renforcer après une dernière saison catastrophique. Propriétaire de la formation, Frank McCourt a pris le risque de dépenser à tout-va pour se donner une chance d’évoluer en Ligue des champions. « On savait qu’avec la bénédiction de McCourt, l’OM a pris de gros risques financiers pour retrouver la Ligue des champions. On verra si tout le monde aura envie de rester, mais cette instabilité chronique est un problème » a-t-il lâché. Reste à savoir si ce risque sera payant.