Présent dans l’After Foot sur RMC mardi soir, l’agent Yvan Le Mée est revenu sur l’été où il a failli placer Facundo Roncaglia à l’OM. Le club présidé à cette époque par Vincent Labrune était à la recherche d’un défenseur central capable de jouer latéral droit. Le transfert de l’international argentin était quasiment bouclé, avant que Marcelo Bielsa ne refuse au dernier moment.
À l’été 2015, l’OM aurait pu s’attacher les services de Facundo Roncaglia. Marcelo Bielsa en était l’entraîneur et voulait recruter un défenseur central également capable d’évoluer en tant que latéral droit. L’agent Yvan Le Mée a alors fait des pieds et des mains afin de placer l’international argentin (13 sélections) à l’Olympique de Marseille.
Bielsa a refusé Roncaglia à l’OM
« J’apprécie l’entraîneur, mais je n’apprécie pas l’homme. Quand il est à Marseille, c’est Vincent Labrune qui est là, moi j’avais Lemina et Alessandrini je pense. Comme je fais avec tous les clubs, j’appelle toutes les semaines pour savoir s’il y a un besoin, pendant le mercato en plus. Labrune me dit : “Bielsa veut un défenseur central qui joue aussi latéral droit”. Je lui dis : “Tu veux qu’il fasse aussi l’asado, le barbecue ?”. Bref, je lui dis que je m’en occupe. Je rappelle le soir, je lui dis que j’ai un dossier : Roncaglia, international argentin. Labrune me dit : “Putain, dans l’après-midi tu as trouvé, ça fait 4 jours qu’on galère” », a raconté Yvan Le Mée dans l’After Foot sur RMC.
« Comme ça vient de moi, pour carrer le projet, il refuse »
Le transfert de Facundo Roncaglia à l’OM était quasiment bouclé, avant que Marcelo Bielsa ne change d’avis au dernier moment : « J’ai appelé l’agent, j’ai fait tout ce qu’il fallait, j’ai parlé à la Fiorentina, j’ai passé l’après-midi dessus. Il revient le lendemain, me dit : “C’est bon le coach est super content, mais il ne croit pas que ça se fera”. On va au bout, on bosse 3-4 jours. La Fiorentina au bout d’un moment, Paulo Sousa dit “je ne veux pas que le joueur s’en aille”, le joueur va faire la guerre à Paulo Sousa. Tout un bordel. On arrive à clôturer le dossier qui était vraiment un gros bordel, on avait fait venir l’agent à Marseille dans les bureaux. Et au moment où on arrive pour finaliser, Bielsa, qu’est-ce qu’il dit ce grand Monsieur, cette belle personne, “j’en veux plus du joueur”. Pourquoi ? Parce que ça vient de moi, que j’ai trouvé la solution, pas lui ou les gens qui travaillent avec lui. Et comme ça vient de moi, pour carrer le projet, il refuse. C’est l’année où il s’est barré. Il ne traitait pas bien les joueurs, il n’était pas correct avec les dirigeants. »