L’EQUIPE a publié ces derniers jours une estimation des salaires des joueurs de Ligue 1, révélant notamment que Warren Zaïre-Emery percevait pas moins de 950 000€ par mois depuis sa prolongation de contrat au PSG. Et en direct sur RMC Sport, Jérôme Rothen a poussé un coup de gueule à ce sujet.
Prolongé la saison passée par le PSG, et ce jusqu’en 2029, Warren Zaïre-Emery (19 ans) est désormais l’un des joueurs les mieux rémunérés du vestiaire francilien. En effet, selon une enquête sur les salaires révélée par L’EQUIPE mardi, le jeune milieu de terrain du PSG et de l’équipe de France perçoit pas moins de 950 000€ par mois. Un chiffre complètement injustifié selon Jérôme Rothen qui s’est lâché sur le cas Zaïre-Emery en direct dans son émission sur RMC.
« Aucun club ne mettra autant sur lui »
« Il y a des clubs qui sont complètement hors sol. Ce que je note, c’est que le PSG est entré dans une forme de normalité. Ils ont toujours des énormes salaires, mais ils ont compris qu’ils avaient fait des énormes conneries. Ils en ont encore fait une sur Zaïre-Emery, aucun club ne mettra autant d’argent sur lui. Mais à côté de ça, ils ont repris un peu de mesure. Avec beaucoup moins de moyens que le PSG, les autres font des conneries », constate l’ancien ailier gauche du PSG, qui pointe également du doigt la politique salariale d’autres clubs de Ligue 1.
« Ça peut créer des frustrations »
« Il faut donner les gros salaires aux joueurs qui te font gagner, sinon ça veut dire que tu travailles mal. Quand tu donnes 400.000 euros à Seko Fofana… C’est se mettre une balle dans le pied. (...) Je prends l’exemple de Matic à Lyon ou de Kehrer à Monaco. Kehrer, c’est 290.000 euros par mois. Il ne paie pas d’impôts. Je veux bien entendre que Monaco n’a pas de problème de trésorerie mais dans ta grille, ce sont des choses négatives pour le vestiaire. Les prochains joueurs qui vont être contactés par Monaco vont se dire: ‘Kehrer touche 300.000, donc moi je ne peux pas y aller pour 150.000.’ C’est la course à l’échalote. Ça peut créer des frustrations », poursuit Rothen.
