En 2011, le Qatar est arrivé à Paris afin de devenir le nouveau propriétaire du PSG. Le projet QSI naissait donc avec à sa tête Nasser Al-Khelaïfi. Le président du club de la capitale, de par sa proximité avec l’Emir du Qatar, a de nombreux comptes à rendre, voire trop, lui retirant certaines libertés d’action selon Fabien Touati. Explications.
Un mois après l’extrait de la réunion des présidents de Ligue 1 qui avait beaucoup fait parler concernant le clash au sujet des droits TV, France Télévisions va diffuser son Complément d’enquête intitulé : Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG. Rendez-vous ce jeudi 27 mars à partir de 23h pour une immersion dans les coulisses du PSG et du personnage qu’est son président : Nasser Al-Khelaïfi.
«Je pense que Nasser est prisonnier de sa relation avec l’Émir»
Depuis l’été 2011 et le rachat du PSG par les investisseurs qataris, c’est Nasser Al-Khelaïfi qui a hérité de cette position de la part des nouveaux propriétaires parisiens. Un poste à fort enjeu de par sa relation avec l’Emir du Qatar selon Fabien Touati. Le journaliste d’investigation présent sur ce numéro de Complément d’enquête a tenu le discours suivant sur RMC mercredi soir. « Je pense que Nasser est prisonnier de sa relation avec l’Émir. En gros, il a une telle pression sur les épaules. Thierry Morano me dit : « Le Nasser que j’ai connu, c’est un Nasser rigolo, sympa, chaleureux » ».
«C’est la raison d’État qu’il a sur les épaules qui le pousse à faire ça»
« Il est à des années lumières de ce qu’il a vu dans cette réunion. Sauf que c’est la raison d’État qu’il a sur les épaules qui le pousse à faire ça. Aujourd’hui, il a tellement de responsabilités que je pense nerveusement, n’importe qui craquerait ». a conclu Fabien Touati pendant l’After Foot diffusé sur les antennes de la radio mercredi soir. Reste à savoir ce que révèlera ce Complément d'enquête à présent.