PSG : La polémique sanglante continue !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Au cours des derniers jours, le partenariat entre le PSG et « Visit Rwanda » s’est retrouvé au coeur de la polémique. En effet, en raison des combats meurtriers au Congo, il avait été demandé au club de la capitale et d’autres formations d’arrêter avec ce sponsor. Mais voilà que ça ne semble pas être prévu…

Ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Thérèse Kayikwamba Wagner avait récemment appelé le PSG, Arsenal ou encore le Bayern Munich, à arrêter avec le sponsor « Visit Rwanda ». « Des milliers de personnes sont actuellement coincées dans la ville de Goma avec un accès limité à la nourriture, à l'eau et à la sécurité. (...) D'innombrables vies ont été perdues ; les viols, les meurtres et les vols prédominent. Votre sponsor est directement responsable de cette misère. Si ce n'est pour votre propre conscience, alors les clubs devraient le faire (mettre fin à leur accord de parrainage) pour les victimes de l'agression rwandaise », expliquait-elle.

La réponse venue du Rwanda

Le fait est que le Rwanda n’a pas prévu de stopper ses opérations. Rapporté par L’Equipe, le Conseil rwandais de développement a fait savoir dans un communiqué : « Le gouvernement du Rwanda rejette les récentes tentatives de la République démocratique du Congo visant à saper les partenariats internationaux du Rwanda par la désinformation et la pression politique ».

« Ces efforts déforment la vérité »

« Ces efforts non seulement déforment la vérité, mais menacent également les fondements de la paix, de la stabilité et de la coopération économique régionales que nous nous efforçons de construire », est-il ensuite expliqué. La polémique ne va donc pas s’arrêter de sitôt…

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