En plein divorce, Achraf Hakimi est au coeur d’une rumeur largement relayée sur les réseaux sociaux, expliquant que le joueur du Paris Saint-Germain aurait mis sa fortune sous le nom de sa mère depuis de nombreuses années afin d'échapper au partage de ses biens. Cependant, la réalité est bien différente.
Depuis plusieurs jours, le divorce d’Achraf Hakimi avec HibaAbouk fait l’objet de nombreuses rumeurs largement relayées sur les réseaux sociaux. Il a en effet été annoncé par un média ivoirien que le joueur du PSG avait « mis toute sa fortune sous le nom de sa mère il y a longtemps » afin de sécuriser ses biens. Ainsi, l’ancienne compagne du Marocain n’aurait, toujours selon cette source, rien obtenu à la suite de leur séparation. Cependant, la réalité semble bien différente de cette version.
Hakimi - PSG : Une énorme fake news révélée au grand jour https://t.co/yxkAuuH3LU pic.twitter.com/VxgGPFHbcB
— le10sport (@le10sport) April 18, 2023
C’est juridiquement impossible
Sur Linkedin, OmarElAdlouni, enseignant à La Sorbonne, a lui aussi indiqué qu’il était impossible juridiquement de cacher ses biens, comme Achraf Hakimi l’aurait prétendument fait. « Pourquoi cette information ne peut-elle PAS être vraie ? Pour simplifier, il existe deux grands types de régimes matrimoniaux. 1 - Le régime de la communauté réduite aux acquêts : il s'agit du régime légal (i.e par défaut) de la majorité des pays européens, dont la France, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie, pays où a résidé Hakimi pendant les 10 dernières années. Si le couple avait adopté ce régime de mariage, cela signifie tout simplement que tout ce qui a été acquis pendant le mariage par l'un des époux est partagé en cas de divorce (comptes bancaires quel que soit le titulaire, biens immobiliers, etc) 2 - Le régime de séparation de biens : Hakimi aurait pu faire un contrat de mariage qui aurait stipulé qu'il sera l'unique bénéficiaire de la fortune et des biens en cas de divorce, mais sa femme serait forcément AU COURANT (vu qu'elle aurait signé le contrat devant un notaire), et il n'aurait pas intérêt à mettre sa fortune au nom de sa mère (à part s'il veut la partager avec le fisc) », a-t-il expliqué. Fin de l’histoire.