Alors qu’il n’échappe pas aux critiques, Gianluigi Donnarumma a livré une excellente prestation avec l’Italie ce lundi soir contre la Hongrie (2-0). La Squadra Azzurra participera donc au Final Four de la Ligue des nations, un soulagement pour le portier du PSG, conscient qu’il n’a pas été exempt de tout reproche dernièrement.
Une année après son arrivée au PSG, Gianluigi Donnarumma ne fait pas l’unanimité dans la capitale, la faute à quelques erreurs commises sous le maillot parisien. En Italie, l’ancien portier de l’AC Milan a également été pointé du doigt par le passé, mais celui-ci s’est montré décisif ce lundi face à la Hongrie (2-0), permettant à son équipe de se qualifier pour le Final Four de la Ligue des nations. A l’issue de la rencontre, Gianluigi Donnarumma a savouré ce succès.
« La Coupe du monde est une plaie ouverte »
« Il a fallu la victoire pour redonner de l'enthousiasme, même s'il n'y a pas de retour en arrière et que la Coupe du monde est une plaie ouverte, confie Gianluigi Donnarumma dans des propos relayés par la Gazzetta dello Sport et RMC. Nous devions recommencer, nous devions le faire pour toute l’Italie et pour ceux qui croyaient en nous. On a bien commencé avec deux victoires, maintenant allons au Final Four et essayons de le gagner. »
"Inhumain", "un phénomène" : La presse sportive italienne ?? dithyrambique avec Gigio #Donnarumma après sa prestation face à la Hongrie hier. "Une grande équipe a toujours un grand gardien et, quand il veut, Donnarumma l'est", écrit la Gazzetta. pic.twitter.com/xcihVszVam
— GuillaumeMP (@Guillaumemp) September 27, 2022
« Parfois, une erreur peut arriver et c'est dur pour nous les gardiens »
« Je pense que c’est plus Mère Nature qu’autre chose, même si je travaille aussi à l’entraînement, a ajouté le portier du PSG en évoquant sa grande taille l’ayant aidé au cours de la rencontre. Il faut un peu de tout. Mais maintenant je dois continuer comme ça, je dois le faire pour toute l'Italie et pour ceux qui croient en moi. Je remercie ma famille et ma petite amie. Parfois, une erreur peut arriver et c'est dur pour nous les gardiens. Mais il faut toujours travailler dur et comprendre où on s'est trompé. Malheureusement en juin j'ai fait une erreur que je n'aurais pas dû faire, poursuit l’international italien, revenant sur la défaite contre l’Allemagne (2-5) en juin. J'ai travaillé dessus, on en a parlé avec l'entraîneur. Malheureusement, ça peut arriver mais ça ne doit pas arriver. »