PSG : Le Qatar se fait clasher par le nouveau boss de l'OL
Axel Cornic

Depuis ce lundi, l’Olympique Lyonnais a un nouvel actionnaire majoritaire avec John Textor, qui s’est officiellement présenté ce mardi lors d’une conférence de presse. Il semble toutefois déjà avoir une cible en France avec le Paris Saint-Germain, puisqu’il a dénoncé dans une récente interview les clubs détenus pas des capitaux étatiques.

C’est une page de l’histoire du football français qui se tourne. Alors que le Paris Saint-Germain, le LOSC, l’Olympique de Marseille ou encore les Girondins de Bordeaux se sont ouverts à des capitaux étrangers, l’Olympique Lyonnais a toujours fait figure d’exception. Depuis 1987 c’est en effet un capital français qui guidait le club rhodanien, avec Jean-Michel Aulas... en tout cas jusqu’à maintenant. L’OL a en effet annoncé ce lundi l’arrivée d’un actionnaire majoritaire dans con capital avec la Eagle Football Holdings, représentée par John Textor. Une arrivée qui devrait se faire sous la houlette d’Aulas, qui souhaiterait faire la transition avec le nouveau projet américain de l’OL, alors qu’il semblait prêt à prendre du recul depuis plusieurs années déjà.

« Je continue à être préoccupé par le fait que la domination compétitive des équipes d'État et d'autres clubs riches est préjudiciable au paysage footballistique plus large des clubs dirigés par la communauté »

Mais le nouvel actionnaire majoritaire de l’Olympique Lyonnais ne semble pas partisan du changement en douceur. Lors d’un récent entretien accordé à CBS Sports, le nouveau boss lyonnais a en effet fait irruption sur la scène française en taclant le principal acteur le Paris Saint-Germain et ses fonds étatiques, tout comme Manchester City. « Mon plan concernant le football est de créer un écosystème de clubs coopératifs de haut niveau qui bénéficieront du partage d'une empreinte mondiale d'identification des talents » a déclaré John Textor. « Comme je continue à être préoccupé par le fait que la domination compétitive des équipes d'État et d'autres clubs riches est préjudiciable au paysage footballistique plus large des clubs dirigés par la communauté. J'espère simplement démontrer que des approches alternatives à la compétitivité doivent être explorées et encouragées. L'idée que les clubs et les communautés puissent collaborer pour s'entraider est quelque chose que nous devons mettre en avant ». Une entrée en matière pas anodine et coupant quelque peu avec le passé, puisque le président Aulas a toujours semblé vouloir entretenir des relations cordiales avec le PSG et le Qatar.

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