Un clash avait éclaté au PSG en octobre dernier entre Ousmane Dembélé et Luis Enrique, qui avait d’ailleurs décidé d’écarter l’attaquant pour le choc de Ligue des Champions contre Arsenal en guise de sanction. Et selon Guillaume Hoarau, cet accrochage entre les deux hommes était nécessaire pour relancer Dembélé.
« La meilleure chose que j’ai faite a été de ne pas le faire jouer contre Arsenal, quand tout le monde m’a critiqué. Le reste, c’est lui qui l’a fait, avec ses coéquipiers. Mais ma décision à Londres a été importante », confiait Luis Enrique mardi en conférence de presse, en référence à son clash avec Ousmane Dembélé avant le match contre Arsenal. L’entraîneur du PSG avait d’ailleurs décidé d’écarte provisoirement son numéro 10, une décision qu’il juge donc bénéfique aujourd’hui, puisque Dembélé marche sur l’eau et comptabilise déjà 15 buts depuis le début de l’année 2025 avec le PSG.
Mercato - PSG : Luis Enrique a choisi sa prochaine star !
— Le 10 Sport Mercato (@le10sport_m) February 19, 2025
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« Il faut de temps en temps que ça clash »
Interrogé par RMC Sport, Guillaume Hoarau livre son ressenti sur cet épisode entre les deux hommes au PSG : « C'est juste un mec qui arrive aussi à maturité, qui est épanoui et qui a enfin compris. Je pense que Luis Enrique a réussi à trouver les mots pour qu'Ousmane se voit comme étant ce joueur du PSG qui porte le PSG aujourd'hui. Il faut de temps en temps que ça clash, il faut crever l'abcès », indique l’ancien buteur du PSG.
Dembélé prétendant au Ballon d’Or ?
Selon Hoarau, Ousmane Dembélé pourrait même, à terme, devenir un candidat sérieux au Ballon d’Or s’il continue sur cette lancée avec le PSG : « Ça lui a fait du bien. Aujourd'hui, c'est un mec qui est épanoui. On le voit sur le terrain. Il n'a rien changé dans son jeu, dans ses prises de balles, dans ses prises d'initiatives, ses prises de risque. C'est juste qu'il a marqué un but et il a su capitaliser dessus. Je n’ai pas l'impression qu'il force plus ou qu'il est plus impliqué, pour moi c'est le même sauf qu'il a l'air plus léger. Ce que j'aime, c'est qu'il ne force pas son geste, un peu à l'image de Messi. Il n'a pas le comportement d'un numéro 9. Ce n’est pas le mec qui est comme Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappé, à vouloir être le meilleur au monde. Luis Enrique a réussi à rentrer dans sa tête en lui disant 'Ben si, tu peux devenir aussi ce joueur-là, tu peux aussi prétendre à te battre pour le Ballon d’or' », estime Hoarau. Le message est passé…