Transferts : Il signe à l’OM… et regrette !
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Lors du mercato estival 2004, l'OM avait recruté Eduardo Costa en provenance des Girondins de Bordeaux, le milieu de terrain estimant que le club bordelais commençait à cruellement manquer d'ambitions. Mais avec du recul, il semble amèrement regretter ce choix de carrière, d'autant qu'il n'aura passé qu'une seule saison à l'OM.

Après trois saisons passées aux Girondins de Bordeaux où il a découvert l'Europe après sa formation au sein du club brésilien de Grêmio, Eduardo Costa décidait finalement de changer de club en 2004. L'OM faisait les yeux doux au milieu de terrain, qui a donc décidé de quitter la Gironde pour relever ce défi. Mais dans un entretien accordé à L'EQUIPE dimanche, Costa avoue très clairement avoir regretté son départ de Bordeaux pour l'OM cet été-là.

« Ça ne sentait pas bon »

« Le plus grand regret de ma carrière ? D'avoir été un peu trop impatient, impulsif aussi. Je regrette d'avoir quitté Bordeaux dans ces conditions. Mais je trouvais que le club manquait d'ambition. On venait de perdre Pauleta, Smertine, Feindouno... Ça ne sentait pas bon. J'ai été séduit par l'OM mais je regrette d'avoir déçu les supporters bordelais en faisant ce choix », indique Eduardo Costa, qui finira même par quitter l'OM seulement un an après sa signature, en 2005.

Pauleta, Dugarry... Costa s'éclatait à Bordeaux

Un choix d'autant plus regrettable à ses yeux qu'il était ravi de l'effectif dans lequel il avait pu évoluer à Bordeaux : « Pauleta ou Christophe Dugarry étaient très talentueux. Mais mon alter ego, c'était Alexeï Smertine. C'est curieux car il est russe et moi brésilien, mais on s'entendait parfaitement. Pas besoin de se parler. On se trouvait les yeux fermés et on avait la même vision du jeu, on aimait presser l'adversaire, avancer. J'étais un poumon, il était l'autre. C'est comme si on était né de la même mère, mais dans deux pays différents (rires) », poursuit Eduardo Costa.

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