Directeur de la communication de l'OM, Jacques Cardoze n'a pas manqué de critiquer ouvertement la gestion de l'OGC Nice dimanche soir.
Dimanche soir, l'Allianz Riviera a été le témoin de scènes insupportables. Les supporters niçois ont effectivement envahi la pelouse après que Dimitri Payet, touché au dos par une bouteille venue des tribunes, a renvoyé cette bouteille en direction du kop. S'en est suivi une bagarre générale puis la suspension du match définitive, l'OM ayant refusé de revenir sur la pelouse pour reprendre le match. Une décision parfaitement assumée par Jacques Cardoze, directeur de la communication de l'OM, qui pointe du doigt les mesure de sécurité mise en place par l'OGC Nice.
«Jusqu'à quel moment peut-on accepter ça ?»
« La sécurité de nos joueurs n'a pas été garantie. Dans ce stade, il n'y a pas de filets de sécurité. Est-ce qu'il y avait un nombre suffisant de stadiers, de policiers..' Jusqu'à quel moment peut-on accepter ça ? On note également que sur le but de Dolberg, il peut facilement aller au contact des supporters. On nous dit que le match aurait dû reprendre parce qu'il y avait une supposée menace à l'ordre public. La preuve : on n'a pas repris ce match, il ne s'est rien passé après. En revanche, que se serait-il passé dans cette atmosphère électrique, détestable, pour nos joueurs qui ont été molestés ? Que se serait-il passé si M. Bastien avait dû apprécier une action litigieuse ? Dans quelle ambiance aurions-nous basculé ? Évidemment, ils étaient en danger. Notre sentiment, c'est que ça n'était pas acceptable et qu'il fallait créer un précédent. Nous ne pouvons pas accepter la violence sur un terrain. L'arbitre nous a donné raison. Il s'est opposé avec courage à la demande du délégué de reprendre ce match », confie-t-il au micro de France Info.