OM - Polémique : Alvaro Gonzalez interpelle Neymar !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Suite au verdict de la Commission de discipline, Alvaro Gonzalez a affiché son soulagement de ne pas avoir été sanctionné et espère que Neymar n'a pas menti.

L'affaire Neymar-Alvaro est désormais terminée. En effet, alors que le Brésilien avait accusé le défenseur de l'OM d'avoir tenu des propos racistes à son égard, employant notamment le mot « mono », « singe » en espagnol, la Commission de discipline de la LFP a estimé ne pas avoir suffisamment d'éléments en sa possession pour confirmer ou infirmer les accusations de la star du PSG. Dans le doute, aucun des deux joueurs n'a finalement été sanctionné. Un soulagement pour Alvaro Gonzalez qui espère qu'il s'agissait d'un malentendu et que Neymar n'a pas menti. 

«J'espère que c'est un malentendu, qu'il a mal compris certains mots»

« Je veux me dire, du moins j'espère que c'est un malentendu, qu'il a mal compris certains mots à un moment durant lequel le match était compliqué. J'espère que c'était ça, que ce n'était pas quelque chose d'un autre style. Je n’ai pas parlé avant pour deux raisons : d’abord parce que les vagues m’ont totalement submergé. Je n’aurais pas pu gagner contre Neymar médiatiquement. Mais aussi parce que le club a parlé avec moi et m’a dit que la justice allait faire son travail. Les supporters m’ont dit que j’avais tout leur soutien. J’ai dit la même chose au coach et au président, que s’il le fallait je parte (je le ferai) mais qu’ils sauraient la vérité, que je ne suis pas raciste d’abord et que je ne suis pas coupable ensuite. Quand on a atterri à Marseille après le match, j'avais 2 millions de messages sur WhatsApp, avec des menaces dans d'autres langues. Je ne comprenais rien. Il y avait des photos de nos voitures, ils disaient qu'ils allaient venir me tuer… Il y a aussi eu des messages à mes parents avec leur magasin, qui disaient qu'ils allaient les tuer aussi... J'ai eu peur, oui. Cela ne m'était jamais arrivé. C'est très difficile de voir que l'on passe de la personne publique à la personne privée en touchant la famille », assure-t-il dans une vidéo diffusée sur Youtube.

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