L'Olympique de Marseille a dominé l'AS Saint-Étienne (4-0) pour son entrée en lice en Coupe de France ce dimanche, de quoi ravir Roberto De Zerbi. Cependant, l'absence dans le Forez des supporters marseillais, interdits de déplacement, a agacé l’entraîneur phocéen, exprimant après la rencontre l'importance de leur soutien pour l'équipe.
L’Olympique de Marseille s’est facilement imposé face à l’AS Saint-Étienne ce dimanche en 32e de finale de la Coupe de France grâce à des réalisations de Mason Greenwood, Adrien Rabiot, Luis Henrique et Pierre-Emile Højbjerg. Et c’est désormais une habitude, les supporters adverses, ici les Marseillais, n’étaient pas autorisés à venir encourager leur équipe. De quoi agacer l’entraîneur de l’OM.
L'OM frappe fort ! 🥅 Deux gardiens de talent pour défendre les buts, une saison prometteuse s'annonce à Marseille.
— le10sport (@le10sport) December 22, 2024
➡️ https://t.co/BHlXs0VBC5 pic.twitter.com/8QO0z8VpHe
De Zerbi regrette l'absence des supporters
Sans avoir été interrogé sur le sujet, Roberto De Zerbi a terminé son passage en conférence de presse par un coup de gueule sur l’absence de supporters phocéens à Geoffroy-Guichard. « Je suis Italien, donc je ne veux pas faire trop de commentaires sur le foot français ou encore moins sur la politique française. Mais, je trouve ça triste et dommage que nos supporters ne soient encore pas là en déplacement, c'est presque toujours le cas. Je le dis aussi au nom des joueurs que j’entraîne », a regretté l’entraîneur de l’OM, rapporté par Le Phocéen.
« On tenait à le souligner »
« Nous sommes venus pour travailler à l'OM, aussi pour les supporters, pour être fiers de nos couleurs, car nous sommes fiers de jouer au Vélodrome, mais on aimerait aussi l'être à l'extérieur avec nos supporters. Il y a eu de trop nombreux matchs où ce n'était pas possible, et vraiment, de jouer sans eux, c'est quelque chose qui est vraiment dommage pour nous et on tenait à le souligner, tant les joueurs que moi-même, et même si ça reste notre avis, je pense que c'est important qu'ils puissent être présents avec nous », a conclu De Zerbi. Le message est passé.