Incidents OM : L’OL pousse un énorme coup de gueule
Hugo Chirossel

Alors que la LFP a annoncé que la rencontre face à l’OM serait rejouée au Stade Vélodrome et avec du public, l’OL n’est pas satisfait de cette décision. Présent en conférence de presse ce vendredi, Vincent Ponsot a critiqué les décisions de la Ligue. Le directeur du football lyonnais s’en est également pris à la préfète des Bouches-du-Rhône.

La décision de la LFP ne passe pas à l’OL. Près de deux semaines après les incidents ayant entraîné le report de l’Olympico face à l’OM, la Ligue a annoncé que cette rencontre, reportée au 6 décembre prochain, serait rejouée au Stade Vélodrome et avec du public. Une décision incompréhensible pour Fabio Grosso et Corentin Tolisso, ainsi que pour Vincent Ponsot. Le directeur du football de l’OL s’est présenté face à la presse ce vendredi pour évoquer ce sujet.

«La commission a fait le choix politique de ne pas mettre un doigt là-dedans»

« La commission de discipline a pris une décision politique en se déclarant incompétente sous prétexte que ces incidents ont eu lieu en dehors du stade. Mais qu'un acteur du foot, un entraîneur, soit ainsi agressé hors du stade, ce n'est jamais arrivé en France. On ne peut pas ne pas marquer le coup, et la commission a tout l'attirail pour se saisir. L'ancien article 129 des règlements généraux dispose que tous les clubs sont responsables du comportement de leurs supporters. C'était pour que les clubs s'engagent pour la sécurité et le comportement des supporters, mais cet article ne parle pas de territorialité. À 400 mètres du stade, on sait que ce sont des supporters de l'OM, et un guet-apens, avec des boules de pétanque. La commission a fait le choix politique de ne pas mettre un doigt là-dedans, mais je ne peux pas le comprendre pour un entraîneur qui a failli perdre son œil », a déclaré Vincent Ponsot, dans des propos relayés par L’Équipe.

«Un entraîneur a failli perdre un œil»

Vincent Ponsot a ensuite critiqué un courrier de la préfète de police des Bouches-du-Rhône, sur lequel s'est appuyée la commission des compétitions : « Elle exige trois choses : l'interdiction des supporters de l'OL, un bus mieux sécurisé avec double vitrage et anti-blast, et de choisir notre hôtel en concertation. C'est donc de notre faute. Un entraîneur a failli perdre un œil et la seule leçon, c'est que nous, l'OL, on doit faire les choses autrement. Si le message est tout ce qui se passe en dehors du stade n'a aucune conséquence, il faudra l'assumer derrière. »

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