Quelque peu largué en Ligue 1 ces dernières semaines, l’Olympique de Marseille s’est relancé ce jeudi en ligue Europa, avec une victoire convaincante sur la pelouse de l’AEK Athènes (0-2). Cela permet aux Marseillais de prendre la première place de leur groupe, mais Gennaro Gattuso demande plus à son équipe, avec un axe d’amélioration clairement identifié.
On dirait que la mayonnaise commence à prendre. Un mois et demi après son arrivée, Gennaro Gattuso commence à savourer les fruits de son travail et si ça ne prend pas encore en Ligue 1, c’est pour le moment en succès sur la scène européenne. Son OM est en effet premier du groupe B de Ligue Europa et a des bonnes chances de se qualifier pour la suite de la compétition.
Mercato : L’OM change tout, il hallucine https://t.co/AS2ehWtddE pic.twitter.com/oLWnPgG90X
— le10sport (@le10sport) November 10, 2023
« On a parfois souffert, mais je m’attendais à ce type de match »
Lors de la conférence de presse d’après-match, Gattuso a débriefé cette victoire sur l’AEK Athènes. « Cette équipe de l’AEK, ces joueurs, si tu ne les domines pas sur les duels, elle te crée des problèmes, ne renonce jamais. Cette formation est dure à jouer, très physique » a confié le coach de l’OM, d’après des propos rapportés par RMC Sport. « On a parfois souffert, mais je m’attendais à ce type de match. On a été très bons sur coups de pied arrêtés. On pouvait faire mieux dans le jeu, on a essayé un style vertical, il y avait un côté ping-pong, on peut faire mieux dans ce domaine ».
« On tombe parfois dans une verticalité excessive, en étant trop frénétiques »
« Ce qui m’a le plus plu ? Nous n’avons pas pris de but » a poursuivi Gennaro Gattuso, qui connaît le point sur lequel son OM devra insister pour s’améliorer dans les prochaines semaines. « On travaille bien, on doit maintenant s’améliorer quand on a la balle. Malgré la pression adverse, on doit s’améliorer dans la relation du milieu à l’attaque. On tombe parfois dans une verticalité excessive, en étant trop frénétiques. On peut devenir encore plus durs à jouer. Si on avait joué ce match il y a encore quinze ou vingt jours, on serait sortis en morceaux, c’est la vérité ».