Insulté au FC Nantes, il sort du silence
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Président du FC Nantes, Waldemar Kita est très loin de faire l’unanimité auprès des fans des Canaris. Chaque week-end, les insultes pleuvent à l’encontre du patron nantais. Une situation loin d’être simple à vivre pour le principal intéressé. Interrogé sur ses critiques à répétition, Kita a expliqué devoir faire avec.

C’est en 2007 que Waldemar Kita décide de racheter le FC Nantes, club dont il est aujourd’hui propriétaire et président. Ça n’a toutefois pas été tout le temps tout rose pour le patron des Canaris, qui est aujourd’hui contesté par ses propres supporters. En effet, sur les bords de la Loire, les insultes à l’encontre de Kita sont désormais devenues habituelles.

« Ils ne voient pas les à-côtés »

Ce dimanche, à l’occasion d’un entretien accordé à L’Equipe, Waldemar Kita s’est confié sur sa situation et les nombreuses insultes. Le patron du FC Nantes a alors avoué : « Quand vous avez des responsabilités, vous devez les assumer jusqu'au bout. Et que ce soit sur le plan sportif ou financier, je l'ai toujours fait. On ne peut pas satisfaire tout le monde. Il y a des gens qui protestent parce qu'ils aimeraient que les résultats sportifs soient meilleurs mais ils ne voient pas les à-côtés ».

« Je sais que je fais bien mon travail et que je peux me regarder dans une glace tous les matins »

« Ils réclament mon départ au stade depuis des années ? Vous avez une centaine de personnes qui en entraîne d'autres. Ça représente peut-être 1 000 personnes sur 30 000 qui sont au stade. Ce n'est pas tant que ça. Ça ne me touche pas ? À partir d'un certain moment, quand on vous insulte, ça reste désagréable et injuste mais il faut s'y faire. On a retrouvé la Coupe d'Europe en 2022 et ça n'a rien changé... Moi, je sais que je fais bien mon travail et que je peux me regarder dans une glace tous les matins », a poursuivi Waldemar Kita.

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