Une star déballe tout sur son calvaire au Real Madrid
Hugo Chirossel

Après son départ du Real Madrid en fin de saison dernière, Eden Hazard a fini par annoncer la fin de sa carrière quelques mois plus tard, en octobre. Dans un entretien accordé à L'Équipe, l’ancien international belge est revenu sur son expérience compliquée dans la capitale espagnole, qui selon lui n’est pas due à son hygiène de vie.

Étincelant que ce soit au LOSC, à Chelsea ou avec la Belgique, Eden Hazard aura laissé une tout autre image au Real Madrid. Quatre ans après son arrivée et les nombreuses blessures qui ont suivi, le Belge de 33 ans a quitté la Casa Blanca libre à la fin de la saison dernière. Ce qui restera sa dernière expérience, lui qui en octobre a annoncé mettre un terme à sa carrière.

«Je me suis lâché comme je me lâchais tous les étés»

En 2019, Eden Hazard était arrivé au Real Madrid hors de forme, avec cinq kilos en trop, ce qu’il ne regrette pas. « Avec Chelsea, je viens de terminer une saison de malade, l'une des meilleures de ma carrière. Je me dis : "Maintenant, je suis au Real, c'est peut-être les dernières vacances où je vais pouvoir..." Et je me suis lâché comme je me lâchais tous les étés. Sept ans en Angleterre, sans coupure à Noël, à tout donner, alors quand j'ai trois-quatre semaines de vacances, "me cassez pas les pieds", barbecues, rosé, tout ça. Et c'est ce qui me permettait de me remettre à zéro pour repartir. Après, le Real, ç'a mal tourné, et voilà », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé à L'Équipe.

«Parfois, je ne savais même pas comment, ni pourquoi»

Selon Eden Hazard, ce n’est pas son hygiène de vie qui a compromis son aventure au Real Madrid : « Si mon corps me faisait payer mes excès ? Non. Mon corps me fait payer toutes ces années où j'ai commencé tôt, charbonné sans quasiment jamais m'arrêter, tous les coups pris. Pas parce que j'ai mangé ci, ça. Je me le dis, je ne peux pas le prouver. Ceux qui connaissent tout vont dire "c'est parce qu'il n'a pas fait attention". J'accepte, chacun son avis. Au Real, j'ai enchaîné les blessures. Parfois, je ne savais même pas comment, ni pourquoi. Tu te réveilles, tu sors du lit, tu te blesses. Arrête, quoi ! Mon corps est fatigué, il ne peut plus. Il a besoin de se reposer mais il ne peut pas. Le corps, il parle et le mien m'a bien parlé. Ces dernières années, il m'a tout dit : "Eh, t'sais quoi, vas-y, arrête tes conneries, fais attention, prends soin de toi. »

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