Samuel Eto’o est sans contestation possible l’un des grands noms de football africain de l’histoire. La légende camerounaise a démarré au plus haut au Real Madrid qui ne l’a pas conservé. Finalement, c’est au FC Barcelone qu’il a explosé et cela ne lui a pas déplu, bien au contraire…
Sa dernière année de formation, Samuel Eto’o l’a passé au Real Madrid. Et de 1997 à 2000, il fut contractuellement lié à la Casa Blanca. Cependant, en raison de la politique sportive basée sur les grands noms et les grandes stars de l’époque, Eto’o n’a jamais vraiment eu sa chance chez le quintuple vainqueur de la Ligue des champions et a enchaîné les prêts à Leganés, à l’Espanyol et à Majorque, où il a définitivement été transféré.
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— le10sport (@le10sport) September 5, 2024
«Madrid, à une époque, avait une autre politique : Superstars»
Pendant le dernier épisode de The Bridge, l’humoriste Redouane Bougheraba, entouré d’Aurélien Tchouaméni et de Cédric Doumbè entre autres, a demandé à Samuel Eto’o pourquoi il n’est pas resté au Real Madrid. « Madrid, à une époque, avait une autre politique : Superstars. Galacticos. J’étais un jeune qui commençait, j’avais beaucoup de talent, beaucoup d’envie, mais c’est le projet. Tu peux être un très bon joueur, mais on ne te prend pas. C’est le projet, comment le club se voit dans deux, trois ou quatre ans ». Finalement, c’est au FC Barcelone, l’ennemi historique du Real Madrid, qu’Eto’o a écrit sa légende de 2004 à 2009.
«Est-ce que je voulais revenir ? C’était déjà trop. C’était fini»
Relancé par l’humoriste marseillais sur une potentielle signature au Real Madrid après son passage au FC Barcelone comme Luis Figo l’avait fait avant lui, Samuel Eto’o s’est montré clair. « Est-ce que je voulais revenir ? C’était déjà trop. C’était fini. En plus, quand nous on arrive à Barcelone, on est un groupe de potes, des amis, on faisait tout ensemble. Quand tu nous voyais jouer, on prenait du plaisir. C’était des amis qui passaient un moment. Quand vous êtes potes, vous ne ressentez pas ça. On a gagné la Ligue des champions, avec des blessés, on avait 12 joueurs. Mais on a gagné. Pourquoi ? Parce que nous étions comme ça. On s’amusait, physiquement, on était toujours dedans ».