Transféré cet été du RC Lens à l’OM, Jonathan Clauss réalise des débuts satisfaisants. Titulaire avec l’équipe de France jeudi, le piston droit qui aura 30 ans dimanche a joué tous les matchs depuis le début de saison. Conscient du rythme acharné qu’il doit accepter, l’international français revient sur ce qu’il a changé dans sa vie pour s’adapter.
Après deux saisons brillantes au RC Lens, Jonathan Clauss a franchi un cap en s’engageant avec l’OM. Désireux de disputer la Coupe du Monde en novembre prochain, le piston droit marseillais avait besoin de jouer la Ligue des Champions. Si Chelsea l’a approché pour qu’il devienne la doublure de Reece James, Jonathan Clauss a préféré l’OM afin de jouer les premiers rôles. « Je ne voulais pas signer à Chelsea pour dire un jour j’ai signé à Chelsea », expliquait-il à Infosport.
Clauss doit apprendre à enchaîner
Avec l’OM, Jonathan Clauss réalise un début de saison plus que convaincant. Malgré une petite baisse de régime sur les deux dernières rencontres face à Francfort et Rennes, l’international français reste l’un des olympiens les plus constants, lui qui a joué tous les matchs depuis le début de saison. « À titre personnel, je n’ai pas l’habitude d’enchaîner tous les trois jours, c’est tout nouveau, il faut un temps d’adaptation. Il va falloir s’adapter, même si j’essaie de faire au mieux, mais il y a des choses qui ne se font pas en deux semaines. Je suis confiant », reconnaît l’ancien joueur du RC Lens.
Jonathan Clauss devient le 1e joueur depuis l'arrêt Bosman à jouer 62 matches en seulement 2 mois et demi de compétition.
— Nico Faure (@Nicommentator) September 22, 2022
« J'ai une belle vie de moine »
Pour enchaîner, Jonathan Clauss, qui fêtera ses 30 ans ce dimanche, n’a d’autre choix que de prendre soin de son corps. Et depuis son arrivée à l’OM, Clauss a modifié quelques paramètres. « Je me couche à 22 heures, je dors onze heures par nuit, je fais attention à tout ce que je mange, je ne saute plus le petit déjeuner et la collation. J'écoute beaucoup plus mon corps. Avec des matchs tous les trois jours, c'est indispensable. Si, en dehors du terrain, je ne fais pas ce qu'il faut, ça va durer deux semaines et tout s'écroulera. Je suis très attentif, pas tout jeune, je m'instaure un rythme qui fait que je suis réglé comme une horloge. J'ai une belle vie de moine », admet-il dans un entretien accordé au Figaro.