Désireux de tourner la page Pau Lopez, l'OM a pris son temps pour recruter un nouveau gardien. En plus de Jeffrey De Lange, Geronimo Rulli a fait son arrivée dans la cité phocéenne. Expérimenté, charismatique et excellent au pied, le portier argentin recruté pour 4M€ en provenance de l'Ajax Amsterdam a tout d'une bonne pioche.
Irréprochable depuis son arrivée, Pau Lopez a tenu parole en faisant tout son possible pour quitter l'OM comme il l'avait promis aux dirigeants. En effet, le club phocéen avait pris dès le début de l'été la décision de changer d'ère en recrutant un nouveau numéro un. Alberto Valles, Brice Samba, Illan Meslier, Filip Jorgensen, Marcin Bulka, Kepa Arrizabalaga ou encore Timon Wellenreuther ont été annoncés à l'OM durant le mercato. Mais c'est finalement Geronimo Rulli qui a été recruté pour une bouchée de pain.
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— le10sport (@le10sport) September 3, 2024
Un profil validé par De Zerbi
L'OM n'aura déboursé que 4M€ pour recruter son nouveau gardien titulaire. Un sacré coup au regard du profil du portier argentin. Champion du monde en 2022, Rulli possède en plus de cela une solide expérience en Ligue 1 acquise lors de son passage à Montpellier. Il excelle également au jeu au pied, qualité requise pour évoluer dans une équipe de Roberto De Zerbi. Geronimo Rulli est aussi très bon sur les pénaltys, ce qui en fait en gardien assez rare et très complet. Une belle pioche pour l'OM en somme.
«Rulli est arrivé et a mis tout le monde d’accord»
« L’OM récupère un top gardien, avec un mental en acier trempé pour affronter la pression du Vélodrome. Il nous a laissé que de bons souvenirs. On venait de perdre Benjamin Lecomte, qui était un taulier. Rulli est arrivé et a mis tout le monde d’accord en quelques jours. Sur le terrain, mais aussi dans l’intimité. C’est un être humain extraordinaire, d’une gentillesse folle », relevait notamment Daniel Congré pour La Provence. « Je suis resté bouche bée devant son jeu au pied. C’est sa différence. Il met le ballon où il veut, une main à la place de la chaussure. Phénoménal. Sous Eusebio (2015-18), on était une équipe qui relançait toujours court, un peu comme le demande De Zerbi. Il a surnagé, comme un poisson dans l’eau. C’était impressionnant, franchement », souligne de son côté David Zurututza. Pas anodin de recevoir autant de compliments dans un poste avec autant d'exposition...