Face à l'omniprésence de Mourad Boudjellal dans les médias, Jacques-Henri Eyraud a décidé de mettre les choses au clair afin de dénoncer «la supercherie».
Le projet de rachat de l'OM porté par Mohamed Ayachi Ajroudi et Mourad Boudjellal, aura fait parler durant tout l'été. Et pour cause, les deux hommes n'ont cessé de mettre la pression du Frank McCourt afin qu'il accepte de vendre l'OM. En vain. Mais cela n'a pas empêché Mourad Boudjellal de revenir à la charge ces dernières semaines. Omniprésent dans les médias, l'ancien président du RC Toulon n'a cessé d'afficher sa volonté de voir le projet de rachat porté par Mohamed Ayachi Ajroudi aboutir. Mais il a fini par se rendre à l'évidence. « L’OM, c’est dans la tête et dans le cœur mais pas dans les tuyaux. On a essayé mais aujourd’hui force est de constater que Frank McCourt ne veut pas vendre. Mais on ne lâche pas, on attend. L’OM, ça fait rêver. Mais faut qu’il y ait vendeur », confiait-il au micro de CNEWS. Une sortie qui doit rassurer Jacques-Henri Eyraud, fatigué des déclarations de Mourad Boudjellal.
«Cinq appels à des personnes qualifiées auraient permis de faire comprendre l’étendue de la supercherie»
« À l’OM, nous voyons, de temps à autre, des bandes désorganisées fondre sur nous. Ce sont les coalitions baroques d’anciens salariés licenciés, de dirigeants à la retraite qui pensent que l’OM leur appartient toujours, de supporters ultras exclus du stade, de prestataires écartés, de politiques locaux en mal de notoriété, d’anciens joueurs frustrés de ne pas avoir décroché de contrat avec le club. On regarde ça avec beaucoup de distance. Là, cela a été mené avec une intention profondément négative, on les a assignés en justice, les juges diront le droit, et on ira jusqu’au bout pour démasquer les imposteurs, les haineux qui se cachent derrière les comptes Twitter anonymes, bref, tous ceux qui ont cherché à nous déstabiliser, que nous avons identifiés. Il y a une citation de Clemenceau : “Ne craignez pas d’avoir des ennemis ; si vous n’en avez pas, c’est que vous n’avez rien fait.” Visiblement, j’ai beaucoup fait... Je regrette que cette histoire (Boudjellal-Ajroudi) soit devenue le feuilleton de l’été, alors que cinq appels à des personnes qualifiées auraient permis de faire comprendre à chacun l’étendue de la supercherie. Bernard Tapie m’a appelé pour me dire à quel point il a été outré par ces méthodes, avec des mots justes », lance le président de l'OM dans les colonnes de L'Equipe.