Tout a totalement changé pour Alvaro Gonzalez en quelques mois. Aujourd’hui, l’Espagnol n’entre plus dans les plans de Jorge Sampaoli, au point d’avoir été poussé vers la sortie durant le dernier mercato hivernal. Une situation compliquée évoquée ce samedi par Alvaro Gonzalez.
Alors que Jorge Sampaoli avait réclamé des recrues à l’OM cet hiver, l’Argentin avait également acté certains départs. En effet, l’entraîneur phocéen avait établi sa liste d’indésirables. Poussé vers la sortie, Jordan Amavi a lui été prêté avec option d’achat à l’OGC Nice. Se retrouvant dans la même situation, Alvaro Gonzalez n’a lui en revanche pas fait ses valises. Comme expliqué par le10sport.com, alors que l’Espagnol était courtisé par Bordeaux, il a finalement refusé au dernier moment de s’en aller. Alvaro Gonzalez est donc allé à l’encontre de sa direction, qui lui avait pourtant clairement montré la porte de sortie. Un manque de respect qui n’a clairement pas plu au joueur de l’OM.
« Durant le mercato hivernal, j’ai dit à l’OM que je ne bougerai pas »
Ce samedi, à l’occasion d’un entretien accordé à AS, Alvaro Gonzalez n’a d’ailleurs pas mâché ses mots concernant ce qu’il a vécu dernièrement à l’OM. L’Espagnol a ainsi d’abord poussé un coup de gueule sur sa situation, lâchant : « Ce que je vis actuellement c’est footballistiquement mauvais car l’entraîneur et le club ont pris des décisions alors que j’avais prolongé il y a 5 mois et je ne voulais pas partir. Dans la ville, tout le monde m’apprécie, je suis à l’aise, mais au final, si je ne joue pas, je ne suis pas bien et je ne suis pas dans mon meilleur moment. Je suis victime d’une situation qui n’est pas sportive ? Je ne sais pas de quoi je suis victime. Je sais qu’ils m’ont prolongé et à partir de là les problèmes ont commencé. J’ai dû baisser mon salaire le 31 août pour qu’ils puissent signer un joueur et même si ça m’a touché car je suis le 3ème capitaine de l’équipe, j’ai compris qu’il fallait que je le fasse pour le club et les coéquipiers. A partir de là, ils ont commencé à me rabaisser d’une manière incompréhensible après la façon dont je me suis comporté, que j’ai tout donné pour le club. Après, ils ont voulu me faire partir de la mauvaise manière alors que je ne voulais pas. Une décision du club ? Totalement. Du club, de l’entraîneur. Je suis sûr que ce n’est pas footballistique car je venais de faire deux saisons qui ont été les meilleures de ma carrière. Physiquement je suis mieux que jamais ». Par la suite, Alvaro Gonzalez a livré les coulisses de son mercato hivernal. Alors qu’il était poussé au départ par l’OM, l’Espagnol a expliqué : « Le club a pris la décision de me trouver un club par tous les moyens. Ils ne me l’ont pas dit, ils l’ont dit à mes agents à qui j’ai répondu alors pourquoi ils m’avaient prolongé de trois ans. J’ai dit qu’à l’été j’avais de meilleures opportunités après les deux années que je venais de faire en jouant la Ligue des Champions. J’avais de bons prétendants en Europe et pourquoi alors ils n’avaient pas pris cette décision en été. (…) Durant le mercato hivernal, j’ai dit à l’OM que je ne bougerai pas. Au final, tout le monde sait ce qu’est le mercato hivernal. Les situation des équipes qui te veulent ne sont pas les meilleures, elles sont en difficulté. Ce n’est pas pareil que d’aller dans une équipe qui va bien. J’ai dit à l’OM que nous attendrons juin, qui est un mercato plus long et que d’autres options se présenteront. Ils m’ont répondu qu’il n’y aurait pas de problème, qu’ils allaient me respecter, que je faisais partie de l’effectif et que si je devais jouer un moment, je jouerai ».