Le Paris Saint-Germain a connu plusieurs changements de projets sportifs depuis l’arrivée des propriétaires qataris en 2011. Un an seulement après le lancement du projet QSI, Milan Bisevac a pris la porte. Une décennie plus tard, l’ex-défenseur n’a toujours pas compris ce choix de la part de Leonardo, alors directeur sportif du PSG.
Milan Bisevac a signé au PSG à l’été 2011, soit au lancement du projet QSI après le rachat du club par les Qataris. Cependant, le défenseur central serbe n’a pas tenu plus d’un an au sein du club de la capitale. La faute à une nouvelle direction bien précise prise par les dirigeants du Paris Saint-Germain pour le projet sportif.
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— le10sport (@le10sport) October 5, 2024
Leonardo l’a mis à la porte, Bisevac n’a jamais compris pourquoi
Un choix qui, douze ans plus tard, ne fait toujours pas sens aux yeux de Milan Bisevac. « La décision que vous n'avez jamais comprise ? Celle de Leonardo de me faire quitter le PSG (2012)… ». a reconnu l’ex-défenseur central du PSG et de Valenciennes notamment avant d’enchaîner. « Les Qatariens commençaient à construire quelque chose de bien, avec de grands joueurs. Tu as envie de jouer avec des grands joueurs, tu progresses ».
«Quand Ibra est arrivé, il m'a dit "tu restes ? "»
Pour L’Équipe, Milan Bisevac a conclu en expliquant que ni le coach qu’était Carlo Ancelotti ni la star de l’équipe qu’était devenue Zlatan Ibrahimovic à son arrivée cet été-là, ne souhaitait témoigner de son départ. « Quand Ibra est arrivé, il m'a dit "tu restes ? ", j'ai dit "oui", mais il faut que la volonté soit des deux côtés... Est-ce qu'ils devaient libérer des places ? Ils ont commencé à me mettre la pression pour me faire partir plus vite... Les relations se refroidissent... mais pas avec Carlo (Ancelotti). Mais si tu veux me mettre la pression, ça ne marche pas. Dans ma vie j'ai traversé une pression que vous ne pouvez pas imaginer. En Serbie, j'ai traversé la guerre, j'ai vu les bombes tomber... En foot, j'ai joué à l'Étoile Rouge. Si tu perds un match, c'est très chaud... Si tu en perds deux, les supporters sont là... Si tu perds le derby, c'est pire. Alors la pression, pour moi, c'est de la rigolade. Mais Lyon s'est présenté. Il y a eu une discussion dans le bureau de Leonardo avec mon agent Franck Belhassen. Après dix minutes, j'ai dit : "Je ne suis jamais en retard à l'entraînement, je pars." Plus tard, on a trouvé la solution et on s'est quittés bons amis ».
Leonardo ne voulait plus de Milan Bisevac et le principal intéressé ne s’est pas éternisé dans la capitale par la suite en signant à l’OL où il évolua jusqu’en 2016.