Mercato : Il ment à un club de L1 avant de signer au RC Lens !
Arthur Montagne -
Journaliste
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Prêté à Brest deux saisons consécutivement, Martin Satriano était en discussions avec le club breton qui voulait le recruter définitivement après avoir assuré sa qualification en Ligue des champions. Mais l’attaquant uruguayen a finalement signé au RC Lens. Grégoy Lorenzi, directeur sportif du SB 29 reconnaît qu’il a du mal à digérer.

Qualifié pour la Ligue des champions, Brest pensait être en mesure de conserver Martin Satriano, prêté deux saisons de suite par l'Inter Milan. Le club breton s'est donc rapidement positionné sur ce dossier, mais l'agent de l'attaquant uruguayen a fait traîner les discussions ce qui a permis au RC Lens de rafler la mise. Directeur sportif du SB 29, Grégory Lorenzi dévoile les coulisses de ce dossier.

Lorenzi ne digère pas Satriano

« Tous les joueurs sont libres de signer où ils souhaitent. Ils sont maîtres de leur carrière, je le respecte. Mais on est déçu pour Martin car on a mis beaucoup d’énergie, beaucoup de temps pour convaincre l’Inter de Milan pour faire le plus gros transfert du club, on a fait une très belle proposition au joueur. Il voulait l’Espagne, ne voulait pas revenir en France. D’abord son agent nous disait qu’il n’avait pas d’autre option que Brest qu’il fallait lui laisser le temps qu’il digère, qu’il fasse le deuil car il devait partir définitivement de l’inter de Milan, je le comprends », assure dans un premier temps le directeur sportif du Stade Brestois dans les colonnes de Ouest-France, avant de poursuivre.

«On a vraiment fait des efforts pour essayer de garder Martin»

« Et au fur et à mesure Brest ne devenait plus un choix prioritaire parce que la France n’était plus d’actualité. Le coach a appelé 4-5 fois le joueur, il n’a jamais répondu. Je lui ai envoyé un message et je l’ai appelé, il n’a jamais répondu. Il signe en France. J’accepte les choix, mais ça doit interpeller les gens, Lens ne fait pas de coupe d’Europe. Peut-être a-t-il préféré la ferveur de Lens le stade de Lens, le poids médiatique du club Lens. Le salaire ? Ça m’étonnerait, on a vraiment fait des efforts pour essayer de garder Martin. Il ne faut pas croire que tout le monde veut venir à Brest. Je suis confronté chaque année à ça », ajoute Grégory Lorenzi.

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