Désireux de prendre la succession de Josep Maria Bartomeu, Toni Freixa a annoncé qu'il souhaitait conserver Ronald Koeman en cas de victoire aux élections et appelle les autres candidats à la présidence du FC Barcelone à en faire de même.
Nommé à la tête du Barça cet été, Ronald Koeman est aujourd'hui sous pression. Josep MariaBartomeu a en effet démissionné de la présidence du club culé ce mardi et un nouveau président est attendu dans les prochains mois. Chaque candidat a son projet pour le FCBarcelone, et l'identité de l'entraîneur fait partie intégrante de la campagne électorale qui se dessine. Victor Font voudrait notamment faire appel à Xavi pour gérer l'équipe première des Blaugrana, et ce malgré la signature de Koeman pour les deux prochaines saisons. Egalement candidat à la succession de Josep MariaBartomeu, ToniFreixa a indiqué qu'il comptait sur le Néerlandais et lui a apporté son soutien.
« L'avenir de Koeman ne doit pas devenir un sujet de campagne »
« Il a tout à fait le droit et le besoin de savoir qu'il a cette confiance grâce à son leadership et ses décisions. Il remplira intégralement son contrat de deux ans. Nous estimons que c'est la meilleure chose à faire pour Barcelone. L'équipe a besoin de stabilité et de sécurité, pour s'isoler des convulsions électorales. J'aimerais que les autres candidats fassent de cette proposition la leur également. L'avenir de Koeman ne doit pas devenir un sujet de campagne. La tranquillité de l'équipe doit être assurée et l'autorité de Koeman est également un bon message pour le groupe. Je veux qu'il puisse travailler sans plus de pression que de vouloir construire une grande équipe, à la hauteur de la grandeur du FC Barcelone, aussi longtemps qu'il le faudra. Deux ans, c'est le minimum pour l'évolution de cette équipe. Deux ans, c'était Johan Cruyff avant l'explosion de la Dream Team ou Frank Rijkaard avant de remporter à nouveau une Ligue des champions, à Paris. Si Koeman demande du temps et de la tranquillité, nous ne nous contentons pas de le garantir. Nous invitons également les autres candidats à parier sur le club afin de ne pas transformer une partie aussi importante et délicate que la croissance de ce nouveau projet en une tombola électorale, qui semble une alternative absurde et néfaste », a expliqué Toni Freixa sur Radio Nacional.