Longtemps en discussion pour racheter l'ASSE, Norodom Ravichak affiche ses doutes quant aux réelles intentions de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.
Voilà plusieurs mois que le processus de vente de l'ASSE est lancé sans toutefois que ce soit bouclé. Il faut dire que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne semblent pas sur la même longueur, notamment concernant le timing de la vente. Parmi les candidats au rachat, Norodom Ravichak a longtemps été en course, avant d'être écarté, accusé d'avoir utilisé de faux documents. Mais le Prince du Cambodge a pu constater que les propriétaires de l'ASSE ne sont pas vraiment vendeurs.
«Je me suis posé la question de savoir si les deux présidents veulent vraiment vendre»
« Ce n’est pas un raté. C’est un gâchis. L’espérance suscitée par ma candidature m’a touché. Je voulais aider à promouvoir la Ligue 1 et faciliter les échanges des entrepreneurs de Rhône-Alpes en Asie. C’est dommage d’en arriver là. À la fin, c’est encore le club et les supporters qui le subissent. Je me suis d’ailleurs posé la question de savoir si les deux présidents veulent vraiment vendre. La chronologie des faits est surprenante. Pourquoi sortir cette histoire de document au moment où ils devaient annoncer le nom du repreneur ? Cela m’a fait penser à ce que m’a dit une personne qui menait le projet de rachat par Peak6, en 2018 : “Prince, si vous aimez le football, prenez un autre projet.” Si je suis vendeur et qu’un prince se manifeste, peu importe d’avoir donné mandat à un cabinet d’audit et de conseil. Je prends les rênes de l’opération et je le contacte directement », lance Norodom Ravichak dans les colonnes de L'Equipe.