Profitant d’une interview accordée à L’Équipe, Norodom Ravichak a assuré avoir réellement voulu racheter l’ASSE tout en pointant du doigt l’absence de clarté dans les intentions de vente des deux présidents du club stéphanois.
Depuis un bon moment, il est publiquement clamé par RolandRomeyer et BernardCaïazzo qu’une volonté de vendre l’ASSE les anime. Les présidents du Conseil d’Administration et du Conseil de Surveillance, respectivement, aimeraient tourner la page avant la fin de l’année civile et ont mandaté le cabinet KPMG pour que le bon projet de rachat du club soit sélectionné dans la lignée des intérêts de l’institution qu’est l’ASSE. Et compte tenu de l’évolution de la situation, le projet de rachat du Prince du Cambodge NorodomRavichak ne sera pas l’heureux élu, contrairement à celui d’Olivier Markanian et de Jean-MichelRoussier/MathieuBodmer, qui sont pressentis comme étant les favoris. Norodom Ravichak a d’ailleurs accusé les deux présidents à ne pas avoir été clair dans leur volonté de vendre le club, ne les ayant jamais eu ne serait-ce qu’au téléphone.
« Si j'étais un prince du Qatar ou d'Arabie saoudite, je suis persuadé qu'ils m'auraient téléphoné »
Après avoir reconnu que le chronologie des faits était surprenante et qu’il s’est même posé la question sur les réelles intentions de vente de BernardCaïazzo et RolandRomeyer, NorodomRavichak a fait passer le message suivant. « Je ne les ai jamais rencontrés, ni eu aucun contact avec eux. Seulement trois personnes de KPMG, lors de ma déclaration d'intention officielle et pour présenter ma stratégie. Et encore, ce fut en visioconférence. Si j'étais un prince du Qatar ou d'Arabie saoudite, je suis persuadé qu'ils m'auraient téléphoné. J'étais disposé à me déplacer à Dubaï (où Caïazzo réside désormais) ». a confié le prince du Cambodge à L’Équipe.