Le PSG a vendu un flop ? Il lâche une révélation
Benjamin Labrousse

Après l’avoir recruté en 2022, le PSG a décidé de se séparer d’Hugo Ekitike l’hiver dernier. L’attaquant de 21 ans a rejoint l’Eintracht Francfort par le biais d’un prêt avec option d’achat. Alors que le club allemand s’apprête à déclencher cette dernière, le directeur sportif Markus Krösche a affirmé qu’un risque demeurait dans cette opération. Explication.

L’été dernier, le cas d’Hugo Ekitike avait fait jaser au PSG. La raison ? Le jeune attaquant parisien avait refusé de quitter le club de la capitale en faveur de l’Eintracht Francfort, ce qui aurait pu compromettre l’arrivée de Randal Kolo Muani. Résultat, a été mis à l’écart du groupe, et ce jusqu’au mercato hivernal, où l’ancien du Stade de Reims a fini par rejoindre le club allemand sous la forme d’un prêt assorti d’une option d’achat de 20M€.

« Il est incroyablement professionnel »

Comme révélé par Bild en mars, Francfort va bel et bien lâcher 20M€ afin de recruter définitivement le joueur appartenant au PSG. Directeur sportif de l’Eintracht, Markus Krösche a d’ailleurs été interrogé par le média allemand sur les raisons de cette décision. « Hugo possède certaines compétences qui ne s’apprennent pas. Il est incroyablement professionnel, concentré et ambitieux. En tant que personne, il est sociable, humble et s’intègre bien dans le groupe. Ce sont des conditions qui sont cruciales. Vous ne prenez pas de décisions de transfert basées sur les performances à court terme, des cinq ou six premières semaines », s’est réjoui le dirigeant.

« On ne peut jamais être sûr »

Néanmoins, Markus Krösche a reconnu qu’une part de risque était toujours présente dans ce genre d’opération : « Nous essayons de toujours prendre des décisions avec le plus grand soin et un maximum d’informations, qu’il s’agisse de 50 000 ou de 15 millions d’euros. Dans le football, vous pouvez obtenir 80% grâce au suivi, à l’analyse, aux conversations, à l’évaluation de la personnalité et la collecte de renseignements. Mais il reste 20% de facteur humain. On ne peut jamais être sûr ».

Articles liés