Il quitte l’OM et se fait fracasser !
Thomas Bourseau

Sept matchs officiels et puis s’en va. C’est le bilan de Marcelino qui a décidé de prendre la fuite en septembre dernier au vu du climat bouillant entre les supporters et les dirigeants de l’OM. Pour Julien Fournier, qui a réagi aux critiques de l’Espagnol, l’entraîneur n’était tout simplement pas taillé pour le poste.

Marcelino a claqué la porte de l’OM le 20 septembre dernier, deux jours seulement après la réunion houleuse entre les supporters et les dirigeants du club phocéen qui ont été poussés à la démission. Javier Ribalta a quitté ses fonctions de directeur du football et le dirigeant David Friio devrait en faire de même incessamment sous peu.

«Il n'est resté que deux mois et est parti par la petite porte»

Marcelino n’est plus l’entraîneur de l’OM et multiplie les interviews ces derniers jours dans l’optique de régler ses comptes avec le club marseillais. Le technicien espagnol a fait savoir que l’OM régressait et que ce mode de fonctionnement avec l’important pouvoir des associations de supporters ne fait que desservir le club. Pour Julien Fournier, ex-secrétaire général de l’Olympique de Marseille entre 2004 et 2009, Marcelino est à côté de la plaque. «  Pas sûr qu'il soit légitime. Il n'est resté que deux mois et est parti par la petite porte.  Si les supporters de l’OM sont un frein pour le club ? Je suis radicalement opposé à cette vision. C'est une telle force, demandez aux joueurs, de l'OM ou d'ailleurs ».

«Si vous n'êtes pas prêts à les gérer, il ne faut pas faire ce métier»

Le dirigeant français a donné le fond de sa pensée à l’occasion d’une entrevue parue dans L’Équipe vendredi en expliquant la situation à l’OM avec les supporters. « Quand ils sont arrivés aux manettes, ils ont su aller chercher les supporters pour en faire une force. Ça n'allait pas bien et ils avaient besoin de mettre du lien. Quand ça va mieux, on leur accorde moins de considération. Si vous n'êtes pas prêts à les gérer, il ne faut pas faire ce métier. J'ai vécu ces réunions, certaines houleuses. Des gens parlent fort, ceux qui ne sont pas habitués peuvent être choqués. Quand on apprend à connaître la ville, j'ai du mal à concevoir qu'on parle de frein, surtout que ces dernières saisons, j'ai très rarement vu le public être négatif. ».

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