Il quitte le PSG et se retrouve en plein calvaire
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

L’été dernier, après deux saisons en prêt du côté du RC Lens, Arnaud Kalimuendo a été vendu par le PSG au Stade Rennais pour environ 20M€. Mais tout ne se passe pas comme prévu pour le jeune attaquant, sorti à la mi-temps contre Auxerre vendredi soir. Bruno Genesio a commenté cette situation délicate pour son joueur.

Après deux saisons sous la forme d’un prêt au RC Lens, Arnaud Kalimuendo a rejoint de le Stade Rennais l’été dernier pour environ 20M€. Le choix de laisser partir son jeune attaquant a été critiqué au PSG, surtout pour prendre Hugo Ekitike à la place. Mais la saison de Kalimuendo n’est pas totalement aboutie en Bretagne. Après son doublé contre Clermont (2-0) le 19 février, le joueur formé au PSG pensait toutefois avoir lancé sa saison. Bruno Genesio se réjouissait d’ailleurs pour son attaquant : « Je n’ai pas senti un joueur qui doutait. On l’a soutenu, j’ai tenu un discours positif par rapport à ses matches. Il est récompensé avec ces deux buts mais il a aussi fait beaucoup de courses, d’appels, de retours défensifs, notamment à la 45e minute ». Cependant, Kalimuendo n’a pas confirmé, et alors que son compteur reste bloqué à six buts, il a même été remplacé à la mi-temps contre Auxerre vendredi (0-0). Un choix justifié par Bruno Genesio.

Kalimuendo, la mauvaise passe

« Non je souhaitais changer des choses, changer aussi l’animation, amener des joueurs qui ont cette faculté de trouver des passes vers l’avant de s’engager aussi. Ça a été plutôt bien de la part de ceux qui sont rentrés dans ce domaine-là. Encore une fois on a été trop pauvre pour espérer mieux », explique ainsi le coach du Stade Rennais en conférence de presse, avant d’être relancé sur l’avenir du duo Kalimuendo-Gouiri.

«C’est un naufrage collectif»

« Je pense que ce soir ce n’est pas plus eux que d’autres qui n’ont pas été à la hauteur de ce qu’on peut attendre ; C’est un naufrage collectif en première mi-temps, à tous les niveaux, techniquement, athlétiquement, mentalement, il faut vite se remettre au travail et pourtant on travaille, afficher plus d’humilité, ne pas se prendre pour ce qu’on n’est pas », ajoute Bruno Genesio.

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