En plein calvaire, il boucle son arrivée à l'ASSE
Thibault Morlain

En janvier 2022, alors en pleine crise, l'ASSE opère un recrutement ambitieux pour tenter de se maintenir en Ligue 1. Ce sont au total 7 nouveaux qui avaient alors rejoint l'effectif de Pascal Dupraz pour cette mission commando. Une liste où on pouvait retrouver Paul Bernardoni. Prêté par Angers à l'époque, il est revenu sur son arrivée à l'ASSE.

Lors de la saison 2021-2022, l'ASSE n'a finalement pas pu empêcher la catastrophe, à savoir la relégation en Ligue 2. Pourtant, les Verts avaient donné de gros moyens à Pascal Dupraz pour se maintenir, réalisant pour cela un mercato ambitieux en janvier. Bakary Sako, Sada Thioub, Enzo Crivelli, Paul Bernardoni, Joris Gnagnon, Eliaqim Mangala et Falaye Sacko avaient ainsi rejoint le Forez afin d'aider l'ASSE à se maintenir en Ligue 1. En vain.

« J'ai compris qu'il fallait que je bouge »

Gardien de but, Paul Bernardoni avait lui été prêté par Angers. Interrogé par Poteaux-Carrés, il s'est confié sur son arrivée à l'ASSE qui est intervenue après des mois compliqués au SCO, embêté par une grave maladie : « Je revenais de blessure à Angers. Une pneumopathie m'a tenu éloigné des terrains pendant 2 mois et demi. Avant cela, tout se passait bien. On avait fait un super début de championnat. Puis je chope cette bactérie qui se pose sur le poumon, ça a été hyper douloureux. Je suis resté 3 semaines allongé. Quand je suis revenu, il y a eu une incompréhension avec le coach et j'ai compris qu'il fallait que je bouge ».

« Je n'étais pas dépaysé »

Et c'est donc à l'ASSE que Paul Bernardoni a fini par bouger. Débarqué chez les Verts, il explique alors : « Le lendemain, Loïc Perrin m'a appelé. Je ne sais pas comment c'est venu à ses oreilles mais il m'a demandé s'il y avait une opportunité de me faire venir, j'ai dit oui. J'ai ensuite parlé au coach Dupraz et à André Biancarelli. Le club avait 12 points, était dernier mais le défi me plaisait, je suis venu comme ça. Et puis je connaissais quelques mecs dans l'effectif. Denis Bouanga que j'avais côtoyé à Nîmes, mais aussi Lucas Gourna. On était voisins quand on était petits. J'avais aussi joué avec Harold Moukoudi en sélection. Et puis, je suis venu avec Sada Thioub. Je n'étais pas dépaysé ».

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