PSG - Donnarumma : Choqué, il raconte son échange avec l’arbitre !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Gianluigi Donnarumma a subi un choc spectaculaire avec Wilfried Singo mercredi soir lors du match face à l'AS Monaco (2-4), laissant ses coéquipiers du PSG sous le choc, à l’instar de Marquinhos. Le capitaine parisien a critiqué l'absence d'intervention de la VAR, soulignant la nécessité de protéger les joueurs sur le terrain.

Touché violemment au visage par les crampons de Wilfried Singo et ensanglanté, Gianluigi Donnarumma a rapidement quitté la pelouse de l’AS Monaco (2-4) ce mercredi soir. Le portier italien souffre d’un « traumatisme facial » et passera ce jeudi « des examens médicaux et devra rester inactif pendant plusieurs jours ». Un moment qui a choqué ses coéquipiers du PSG comme l’a raconté Marquinhos.

« Il faut protéger les joueurs »

« L’image fait peur. Ceux qui étaient là, autour de lui, on a eu peur. Il y avait un trou, il a eu des points de suture. Un moment, on n’arrive pas trop à savoir comment ça allait. C’est bizarre que la VAR n’appelle pas. Il pouvait mieux voir que nous ou que moi-même. Je n’ai pas pris mon téléphone, je n’ai pas vu les images encore, j’ai juste vu une photo sur le téléphone de quelqu’un et ça fait peur. Il faut protéger les joueurs », a lancé le capitaine du PSG, racontant ensuite son échange avec François Letexier, l’arbitre du match.

« Il a dit que c’était dans la continuité de l’action »

« Moi j’ai demandé, et il a dit que c’était dans la continuité de l’action. Je pense que la VAR ne l’appelle pas, alors il continue. Je crois que même pour lui, il ça a été un peu rapide, il n’a pas réussi à voir. Mais si on a la VAR pour bien analyser l’action, il fallait l’appeler. L’arbitre sait ce que je pense, je lui ai dit mais ce n’est pas le moment de le dire ici », ajoute Marquinhos, qui a ensuite pu commenter en direct l’action montrée par un journaliste présent face à lui : « C’est fort. C’est fort ! Et il n’y a même pas jaune non? Pas de jaune, pas de rouge. Je ne sais pas si l’arbitre était mal placé, mais il fallait que la VAR soit appelée, il fallait l’aider. Il faut protéger les joueurs. Dans une situation comme celle-ci ne pas mettre rouge, c’est fort ».

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