55M€ - Mbappé : Condamnation annoncée pour le PSG ?
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Depuis qu'il a quitté le PSG, Kylian Mbappé est en conflit avec son ancien employeur. Aujourd'hui au Real Madrid, le Français réclame 55M€, alors que le club de la capitale estime qu'un accord oral a été passé. Mais voilà que juridiquement, tout cela n'aurait aucun poids, ce qui pourrait alors coûter cher au PSG.

Kylian Mbappé est parti libre du PSG et afin de permettre au club de la capitale de s'y retrouver financièrement, un accord oral a visiblement été passé. Mais voilà qu'aujourd'hui, le Français fait la guerre à son ancien employeur. Niant l'existence d'un tel accord, Mbappé réclame ainsi 55M€ de salaires et primes impayés au PSG.

« Un accord verbal ne vaut rien, juridiquement »

Jusqu'à présent, le PSG refuse de payer Kylian Mbappé, mais à terme, il pourrait bien y être condamné. En effet, pour Ouest France, l'avocat Erwann Mingam a expliqué que l'argument de l'accord oral n'avait aucun poids : « Il faut savoir qu’un accord verbal ne vaut rien, juridiquement. C’est l’un des fondamentaux du droit du travail français, dans une relation employeur - employé. On passe notre temps à dire à nos clients que le « mais, il m’a dit… » n’a aucune force contraignante ».

« Pas de preuve écrite de cet accord »

Et alors que le PSG s'appuie également sur certains propos de Kylian Mbappé à la presse en janvier 2024, Erwann Mingam a fait savoir : « C’est une prise de parole vague, qui est loin de vouloir dire qu’il renonce à 55 millions d’euros. Et puis, c’est le concept du « parallélisme des formes » : un accord passé par écrit ne peut être que modifié par écrit. Et le PSG ne semble, à l’heure actuelle, pas disposer de preuve écrite de cet accord ».

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